Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 25.10.2011 - abdel-samari - 2 min  - vu 112 fois

COMPTE RENDU DE LA JOURNÉE DE CONCERTATION SUR LE LABEL DE RÉSERVE MONDIALE DE BIOSPHÈRE POUR LES GORGES DU GARDON DU 28 JUIN 2011

« Nous allons tester aujourd’hui une méthode de concertation particulière », entame Christophe Cavard, président du Syndicat mixte des gorges du Gardon, en ouverture de la journée de concertation sur le projet de Réserve mondiale de biosphère, qui s'est tenue mardi 28 juin à la Maison de la pierre de Vers-Pont-du-Gard. Et pour cause : si la méthode Global voices a été lancée aux Etats-Unis lors de la campagne précédant l’élection de Barack Obama, sa variante appliquée aux gorges du Gardon est une première, une distorsion de la méthode de base qui laisse plus de place aux idées minoritaires. Dirigée par Michel Etienne, chercheur à l’Inra d’Avignon et vice-président du comité Man and Biosphere, et par Raphaël Mathevet, chercheur au CNRS, lui aussi vice-président, la séance de travail aura sans doute usé physiquement les 130 volontaires présents. Mais elle aura surtout enrichi le dossier en cours de préparation qui devrait être communiqué à l’Unesco début 2012, l’organisation internationale fédérant les Réserves mondiales de biosphère.

Les questions posées se voulaient volontairement très ouvertes, laissant ainsi un maximum de liberté aux participants : Pourquoi êtes-vous venus aujourd’hui ? Selon vous, c’est quoi les gorges du Gardon ? Selon vous, quelles sont les principales tendances d’évolution actuelle de ce territoire ? Quelles sont les actions à entreprendre pour un développement durable de ce territoire ? Travaillant par table de 10, facilitateur compris, les acteurs du territoire ont fait remonter les impressions et idées, une équipe réduite étant chargée de synthétiser le tout.

Parmi les tendances positives relevées par les participants émergent celle de la gestion et de la mise en valeur du site ainsi que de l’éducation à l’environnement qui s'y rattache, deux prérogatives du Syndicat mixte des gorges du Gardon. Le tourisme est vu ensuite comme un moteur indispensable au développement local. Côté négatif, la pression foncière liée à l'urbanisation apparaît comme la tendance la plus à craindre. Les participants craignent également les dérives de gestion qui pourraient entraîner une sur-règlementation ou un tourisme qui viendrait envahir le territoire. La déprise agricole est également vue comme un péril.

Le Syndicat mixte des gorges du Gardon s’est engagé auprès des participants à leur fournir un compte-rendu détaillé de cette journée. Ils auront ainsi la possibilité de suivre ce que deviendront leurs idées, notamment lors de la rédaction finale du dossier à l’intention de l’Unesco.

Abdel Samari

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio