Une délégation du Réseau Education Sans Frontière (RESF) a été reçue hier après-midi, jeudi 1er septembre 2011 en Préfecture du Gard pour évoquer la situation des familles rassemblées devant l’entrée de la Préfecture.

A l'issue de cette réunion, un communiqué de la Préfecture du Gard a été adressé à la rédaction de www.objectifgard.com : 

Lors de cette audience, il a été rappelé qu’un examen individuel des situations ne serait possible que lorsque l’identité des personnes concernées serait connue.

RESF a refusé de communiquer l’identité de ces personnes, empêchant la préfecture d’examiner la situation de ces familles.

Par ailleurs, il est rappelé que seul l’hébergement des personnes qui demandent l’asile en France est pris en charge par l’Etat pendant le temps nécessaire à l’instruction du dossier. Cet hébergement prend fin lorsqu’il est statué sur la demande d’asile.

Les demandeurs d’asile dont l’hébergement a pris fin la semaine dernière entrent pour la plupart dans le cadre d’une procédure de réadmission dans un autre Etat de l’Union Européenne où ils ont déjà déposé une demande d’asile. Conformément aux règles européennes, il appartient à cet Etat de se prononcer sur la validité de cette demande.

Les dispositions du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile laissent aux étrangers invités à quitter le territoire français un délai destiné à leur permettre de le faire volontairement.

Ils peuvent à cette fin bénéficier d’une aide au retour de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII).

Ces personnes étrangères en situation irrégulière sont susceptibles, à tout moment, de faire l’objet, en fonction de leur situation, d’une reconduite dans leur pays d’origine ou dans un Etat de l’Union Européenne où ils ont déjà déposé une demande d’asile.