Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 08.10.2011 - abdel-samari - 2 min  - vu 77 fois

DEMANDEURS D'ASILE DEVANT LA PREFECTURE DU GARD : LE PRÉFET DU GARD RELOGE DEUX FAMILLES, CE JEUDI 08 SEPTEMBRE 2011

Le Préfet du Gard diffère, pour des raisons humanitaires, la reconduite à la frontière d’une famille tchétchène en raison de la pathologie grave dont souffre l’un de ses membres.

Depuis mercredi 7 septembre 2011, cette famille est relogée dans une structure d’hébergement accueillant les personnes en situation de grande fragilité.

Après avoir procédé à un nouvel examen attentif de l'ensemble des dossiers des demandeurs d'asile, dont certains occupent probablement l'espace public devant la préfecture, et au terme de leurs voies de recours, le Préfet leur renouvelle son invitation à quitter le territoire national.

Parallèlement, une seconde famille, primo arrivante dans le Gard, a déposé un dossier de demande d’asile à la préfecture de l’Hérault, elle a donc reçu une autorisation provisoire de séjour et en application du droit, elle s’est vue affecter un logement.

Des familles, primo arrivantes demandant à bénéficier du droit d’asile sont logées dès lors qu’elles disposent d’une autorisation provisoire de séjour correspondant à la prise en compte de leur dossier.

Au terme de ces procédures, qu’elles se concluent par l’obtention du statut de réfugié ou une invitation à quitter le territoire, ces personnes, en application du droit, ne sont plus logées pour permettre l’hébergement de nouveaux demandeurs d’asile.

Pour mémoire, le budget de l’hébergement des demandeurs d’asile est porté à l’heure actuelle à 1,5 million d’euros, pour faire face à l’afflux des demandes.

S’agissant des autres familles qui ont été déboutées de leur demande d’asile, et dont on ne sait si elles se trouvent dans le campement situé en face de la préfecture, elles sont invitées à quitter le territoire français.

A la demande du Préfet du Gard, la Ville de Nîmes a saisi la juridiction judiciaire pour occupation illicite du domaine public et la juridiction administrative pour troubles à l’ordre public.

Abdel Samari

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