Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 25.10.2011 - abdel-samari - 2 min  - vu 100 fois

MOUSTIQUE TIGRE : LA PREFECTURE FAIT LE POINT SUR LA SITUATION DANS LE GARD !

Ce jeudi 13 octobre 2011, la Préfecture du Gard a organisé une réunion pour faire le point sur la situation du moustique tigre dans le Gard.

www.objectifgard.com vous propose de découvrir l'essentiel des informations transmises :

Le moustique Aedes Albopictus est un moustique d’origine tropicale, également appelé « moustique tigre » en raison des zébrures qui parcourent son corps effilé.

Il a récemment été détecté dans le Gard (Nord du département, Nîmes, etc.) par l’Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral Méditerranéen (EID). Son implantation est confirmée et son éradication n’est pas possible.

Le 25 juillet dernier, un particulier habitant un village situé à 20km d’Alès a envoyé à l’Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral Méditerranéen (EID) des photos de moustiques. L’identification n’était pas possible sur la photo. Il a été demandé à la personne d’envoyer des spécimens morts. A réception de cet envoi l’un d’entre eux est formellement identifié comme Aedes albopictus.

Les analyses et l’enquête entomologique menée sur place attestent de la présence d’Aedes albopictus en densité importante sur ce territoire. Mi-août, 350 ha étaient colonisés.

A court terme, il faut considérer l’implantation du moustique tigre sur l’ensemble du Gard.

Comme pour d’autres départements du sud de la France, le niveau 1 du plan départemental de lutte, élaboré sous l’autorité du Préfet, est activé. Ce niveau signifie que des oeufs ont été observés, à plusieurs reprises, sur plusieurs pièges pondoirs déposés par l’EID, ainsi que des larves et des adultes aux alentours des pièges.

Le moustique est une espèce nuisible mais n’est pas en lui-même porteur du virus de la dengue ou du chikungunya. Il est un vecteur du virus. Il ne peut le transmettre que s’il a piqué, au préalable, une personne déjà infectée.

La transmission est essentiellement liée à l’arrivée en France métropolitaine, de personnes porteuses du virus de l’une de ces maladies.

Il n’y a pas de transmission possible du virus entre humains.

Dans le Gard, il n’y a pas de cas de dengue ou de chikungunya.

L’objectif, à l’heure actuelle, est de lutter contre la prolifération du moustique tigre en sensibilisant la population sur l’importance d’éliminer les lieux de vie du moustique. Pour cela, des gestes simples permettent de se protéger efficacement et de réduire de 80% le risque de présence du moustique à proximité du domicile car le moustique tigre se déplace peu. Celui qui vous pique est né chez vous.

Se protéger, c’est éliminer les lieux de ponte du moustique en supprimant les endroits où l’eau peut stagner.

Le Conseil général du Gard a mis en place un dispositif de surveillance de l’implantation du moustique et de lutte contre sa prolifération (suivi entomologique). Il missionne l’EID pour sa mise en oeuvre.

L’EID entretient et relève une série de pièges pour connaître l’évolution et le degré d’implantation du moustique. Il assure une veille sanitaire et un rôle de conseil auprès du public sur l’identification du moustique.

Pour l’ensemble de ce dispositif, le Conseil général du Gard a prévu un budget de 49 000 € pour le suivi et de 27 000 € pour la lutte en cas de nécessité.

L’ARS a en charge la surveillance épidémiologique (étude de cas humains). Dès que le moustique est déclaré implanté dans un département, l’ARS assure l’information et la sensibilisation des praticiens déclarants potentiels du département, pour la mise en oeuvre du signalement accéléré des cas suspects de chikungunya et de dengue.

Abdel Samari

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