Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 21.01.2012 - stephanie-marin - 3 min  - vu 181 fois

AU CARRÉ D'ART : BIENVENUE CHEZ LES NÎMOIS !

Ce samedi, les nouveaux Nîmois ont été accueillis au Carré d'Art pour une matinée d'information. Photo DR/S.Ma

C'est une tradition. Chaque année, la Ville de Nîmes, comme les autres villes d'ailleurs, accueille ses nouveaux arrivants en grande pompe. Ce samedi matin, dans l'antre du savoir et de la culture, le Carré d'Art pour simplifier, plus de 600 personnes ont répondu à l'invitation de la mairie de Nîmes avec en tête de cortège, le sénateur-maire, Jean-Paul Fournier. "Comme pour les années précédentes, nous avons conviés près de 1 200 foyers à cette rencontre", apprend-on du service communication de la Ville.

Une rencontre qui permettent aux nouveaux venus de mieux connaître Nîmes en passant par le biais de ses services et institutions : la Police municipale, la SNCF, le service de transport de l'agglomération nîmoise TANGO, l'Université de Nîmes, l'Office de tourisme, les musées... sans oublier les nombreuses associations. Les prospectus se sont échangés de main en main et toujours avec le sourire, le tout arrosé d'un petit café. Conviviale, c'est le mot.

Paroles de nouveaux Nîmois

À l'occasion, de cette matinée (de 9h à 12h) ont aurait envie de dire d'intégration mais "d'accueil et d'information" semble plus correcte, les nouveaux Nîmois délient leur langue et donnent leurs impressions après quelques mois d'expérience dans la capitale gardoise.

Annick M. 56 ans, sans emploi, arrivée à Nîmes il y a 6 mois. "J'habitais à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), la campagne comparaît à Nîmes." Et si Annick est venue s'installer au cœur de la capitale gardoise, s'est pour se rapprocher de sa fille, elle-même arrivée il y a 5 ans à Nîmes. Toutes deux partagent un avis très différent sur cette ville. "Sans plus, je trouve que c'est triste", lance la nouvelle Nîmoise qui regrette que les quartiers situés en périphérie ne soient pas aussi joli que le centre. Malgré un premier regard critique mais loin d'être sévère, Annick, la dame de la campagne, apprécie toutefois "la proximité des magasins, le fait de pouvoir faire tous ses achats à pied, ça c'est plaisant. Il y a aussi les monuments et les concerts dans les Arènes."  Finalement, le tableau n'est pas si noir.

Bernard C. 50 ans, fonctionnaire, Nîmois depuis 6 mois aussi, venus d'Orange (Vaucluse). "J'ai un sentiment bizarre." Voilà ce que répond cet homme au regard clair lorsqu'on lui demande ce qu'il pense de Nîmes où il a été obligé de s'installer suite à une mutation professionnelle. "J'ai pas mal bougé dans ma vie, dans le Sud de la France, mais aussi en Afrique, mais ici, c'est étrange. Le centre-ville est joli mais à partir d'une certaine heure, il n'y a plus personne, c'est mort. Et côté culture, ils sont très, trop portés sur la tauromachie." Et puis, Bernard évoque les maraudes intensifiée de la police qui donnent à la fois un sentiment de sécurité mais qui lui font dire aussi qu'il y a "beaucoup de délinquance".  Laissons un peu de temps à Bernard pour qu'il s'imprègne de la ville et pour qu'il la défende.

Nathalie H. et Christoph F. 31 ans tous les deux, arrivés tout droit de Belgique il y a 2 mois. "C'est un coup de chance !" Les deux employés administratifs en couple, ont eu la "chance" comme ils aiment à dire d'obtenir une mutation professionnelle à Nîmes. "Nous connaissions déjà Nîmes pour y avoir passé quelques jours en vacances lors de divers concerts. Nous sommes ravis d'être ici." Même s'ils avouent très volontiers rejoindre leur famille en Belgique toutes les trois semaines. "Ici ce qui est appréciable, c'est le temps. On a pas l'habitude d'avoir un tel soleil et de telles températures au mois de janvier" confie Christoph. Et les Nîmois, sont-ils accueillants ? "Oui. Mais il faut s'habituer à votre mentalité... vous êtes beaucoup plus tranquille que nous. Au travail par exemple, vous arrivez souvent en retard à des rendez-vous. Chez nous c'est 5 minutes de retard maximum, vous c'est 15 minutes, voire 30 minutes de retard."

C'est bien connu, les Belges, comme les Parisiens d'ailleurs, ont la montre, les Nîmois, eux, ont le temps !

Stéphanie Marin

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