Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 22.01.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 497 fois

FESTIVAL FLAMENCO : À LA DECOUVERTE D'UNE AUTRE CULTURE

Cristina Serrano, danseuse de Flamenco et fondatrice de l'école "Inas de Cuencas" Photo DR/S.Ma

Au fil des années, la ville de Nîmes est devenue le berceau du flamenco. Les passionnés s'y retrouvent pour un tour de "cante" rythmé par "las palmas", les claquements de mains pour les non-initiés. Un dernier tour de chant en ce qui concerne cette 22ème édition du Festival de flamenco qui s'est terminée samedi soir, après deux semaines d'immersion au cœur de cet art inscrit au Patrimoine mondial culturel et immatériel de l'Humanité. Un art culturel mais surtout un art de vivre que les plus curieux ont pu découvrir tout au long du Festival, comme nous l'avons découvert lors d'une balade nocturne dans les rues de la capitale gardoise, guidé par une habituée de ces soirées flamenco, Brigitte Veyrunes, une gardoise amoureuse de la culture espagnole.

Pepe Linares et Brigitte Veyrunes. Photo DR/S.Ma

"Dans la vie, tu imagines 200 projets et quelques-uns fonctionnent, ça a été le cas pour ce festival." Car Pepe Linares est l'homme venu du centre de l'Andalousie, qui a créé cet événement sur le thème du flamenco. "Il y a 25 ans précisément. Les six premières années, c'était un concours, puis c'est devenu un festival. On a eu un peu de mal au départ à fédérer les gens car ils croyaient que nous faisions une sorte de prolongement de la féria, juste pour faire la fête." Alors que ce n'est pas que ça le festival flamenco, c'est aussi apprendre à découvrir une culture avec des cours de danse, des conférences, des concerts, des rencontres... "C'est la curiosité des gens qui a fait qu'aujourd'hui, ce festival est devenu un des deux plus grands événements flamenco en France": le Festival de Nîmes donc, et celui de Mont-de-Marsan. Et qu'on se le dise, l'édition de 2013 réserve quelques surprises, "mais je ne peux pas en dire plus, je ne suis plus l'organisateur, je suis simplement "le conseiller scientifique" de ce festival" s'amuse Pepe Linares.

1 heure du matin, les festivités peuvent commencer. Los cantantes s'emparent de l'Atria. Leur voix grave résonne pour raconter des histoires que l'on devine aussi grave que leur voix. C'est prenant, on pourrait rester toute la nuit à les écouter, à les regarder vivre leur chant rythmé par les palmas. Autour d'eux, des cercles de petits curieux se forment, les regards se figent sur ces chanteurs qui semblent ne pas se soucier de ce qui se passe autour d'eux. Priorité à la musique. Et les générations se mêlent dans le flamenco. Il y a les anciens mais aussi les enfants, qui bien loin d'être timides, font entendre leur voix. Une prestation qui force le respect. Parler de cette musique est bien trop difficile, il faut l'écouter et voir les chanteurs pour le comprendre. Et déjà le regret de se dire que c'est le dernier soir, le dernier tour de chant.

À l'année prochaine.

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Stéphanie Marin

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