Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 01.02.2012 - stephanie-marin - 1 min  - vu 147 fois

LE CHANTIER DU CONTOURNEMENT NÎMES-MONTPELLIER SE TRANSFORME EN SITE DE FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES

Le contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier ne cesse de faire parler de lui. Après l'annonce de l'acquisition du chantier -- évalué à 2 milliards d'euros -- par Bouygues au détriment de Vinci, le Réseau Ferré de France (RFF) revient à la charge avec une nouvelle information : l'organisation d'une vingtaine de fouilles archéologiques sur le tracé du contournement, entre le printemps et la fin de l'année 2013. Tel sont les premiers résultats des diagnostics archéologiques menés depuis 2009 par une quarantaine d'archéologues.

Ainsi, sur les 80 kilomètres qui séparent Nîmes de Montpellier, 550 hectares sur 690 ont déjà subi le diagnostic archéologique. Il reste donc encore 80 hectares à inspecter, tandis que les 60 autres seront libérés sans diagnostics. Le compte est bon. Ce qui est étonnant, c'est que sur les 550 hectares diagnostics, plus de 30 sites archéologiques ont été trouvés dont une vingtaine -- neuf sites du Néolithique et de l'âge du bronze, trois de l'âge du fer, cinq de l'Antiquité et deux du Moyen-Âge -- nécessiteront des fouilles plus approfondies, a déclaré le RFF accompagné de la Direction régionale des affaires culturelles et de l'Institut national de recherches archéologiques préventives, lors d'une conférence de presse hier à Montpellier.

Les deux sites principalement concernés par ces fouilles sont situés dans le Gard, l'un datant de l'âge de fer et le second du paléolithique ancien à Milhaud.

Stéphanie Marin

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