À l'occasion de sa première participation à la Semaine du développement durable, le Conseil général a mis en place une opération de nettoyage sur les abords des principales routes gardoises. Du 2 au 6 avril, à l'appel de la Direction des déplacements, des infrastructures et du foncier (DGADIF) pas moins de 400 agents territoriaux s'étaient munis de gants, sacs poubelles, pinces de ramassage etc, ramasser les déchets déposés, par incivisme, sur les accotements des routes. Bilan, 472 m3 de déchets exposés principalement aux sorties des agglomérations gardoises ont été collectés.

Le bilan par secteur dans le Gard

Secteur Alès / Bessèges

264 km d'accotements (30% de ce qui a été fait au niveau départemental) ont été nettoyés sur près de 1 500 heures de travail. La collecte a été de 130 m3 de déchets avec un ratio moyen de 600 litres par km dans le secteur alésien (ramené à 400 litres/km dans le secteur de Bessèges). 40% de ces déchets pour être recyclés.

Les 120 pneus ramassés le long des routes de ce secteur représentent près de la moitié de ce qui a été ramassé sur l'ensemble du département.

Secteur Nîmes / littoral gardois

156 km d'accotements traités (18 % de ce qui a été fait au niveau départemental) et les plus souillés, avec une moyenne d’1 m3 de déchets par kilomètre (le double du ratio départemental). La centaine de pneus récoltés traduit également une vraie difficulté sur la filière de traitement de ce déchet.

Secteur Gard Rhodanien

180 km d'accotements (20% de ce qui a été fait au niveau départemental) concernés avec un ratio élevé de 750 litres de déchets par km traité. Précisons la suppression de la décharge sauvage (avec plus de 100 m3 d'ordures jetées par-dessus la RD 979) qui souillait les abords du Gardon, sur le site classé du Pont-Saint-Nicolas.

Secteur du Vigan

Près de 250 km d'accotement (30% de ce qui a été fait au niveau départemental) concernés avec un ratio relativement faible (250 litres de déchets par kilomètre parcouru  représentatif sans doute d'une densité de trafic routier plus faible, mais aussi peut-être d'une meilleure prise de conscience de l'enjeu environnemental par l'usager des routes).

À noter parmi les déchets les plus insolites, un pistolet (remis aux forces de l'ordre) et un coffre fort éventré... le reste étant composé de déchets ménagers, pneus, encombrants en tout genre, dépôts sauvages faits de détritus du bâtiment, machine à coudre, frigo, meubles, bidons de pesticide, ou encore ferraille et plastiques agricoles.