Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 31.05.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 164 fois

GARD : Plan canicule, le Préfet déclenche le niveau de veillle saisionnière

Photo d'illustration

Depuis l'été 2003 et sa terrible vague de chaleur qui a fait 15 000 morts, chaque 1er juin, l’État déclenche le niveau de veille saisonnière afin de mieux gérer un éventuel épisode de canicule notamment à l'égard des personnes âgées et handicapées.

Ainsi, ce vendredi 1er juin, le Préfet du Gard, Hugues Bousiges s'est soumis à la tradition, conformément aux dispositions prévues par le plan national canicule. Une veille saisonnière qui nécessite la mise en place d'une surveillance accrue de la part de Météo-France associée à l’Institut de veille sanitaire ainsi que du dispositif d’information et de communication avec notamment, le numéro vert activé par le ministère des Affaires sociales et de la Santé à partir du 1er juin : 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe). Rappelons que toutes ces dispositions pourront être désactivées le 31 août 2012 en fonction de l’évolution des conditions météorologiques et des indicateurs de l’activité sanitaire locale.

Le plan national canicule comporte deux autres niveaux : Le niveau de mise en garde et actions (MIGA), déclenché par les préfets de département concernés en cas d’alerte émise par Météo-France et l’Institut de veille sanitaire et le niveau de mobilisation maximale, déclenché sur instruction du Premier ministre, sur avis conjoint de la ministre des Affaires sociales et de la Santé et du ministre de l’Intérieur, lorsque la canicule est aggravée par des effets collatéraux (rupture de l’alimentation électrique, pénurie d’eau potable, saturation des établissements de santé…).

Le plan s’appuie sur cinq grands piliers :

La mise en œuvre des mesures de protection des personnes à risque hébergées en institutions (Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) et établissements pour personnes handicapées) ou hospitalisées en établissements de santé.

Le repérage individuel des personnes à risque, grâce au registre des personnes fragiles ou isolées tenu par les communes.

L’alerte, sur la base de l’évaluation biométéorologique faite par Météo-France et l’Institut de Veille Sanitaire (InVS).

La solidarité vis-à-vis des personnes à risque, mise en œuvre grâce au recensement et aux dispositifs de permanence estivale des services de soins et d’aide à domicile et des associations de bénévoles.

Le dispositif d’information et de communication, à destination du grand public, des professionnels et des établissements de santé.

Stéphanie Marin

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