En France métropolitaine, la semaine dernière, du 23 au 29 avril 2012, l'incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 23 cas pour 100 000 habitants par le Réseau Sentinelles. Si l'on zoom sur les régions, trois foyers d'activité forte ont été noté en Limousin (124 cas pour 100 000 habitants), Ile-de-France (100) et Languedoc-Roussillon (70). L'Alsace (28), Auvergne (26), Bretagne (23) et Provence-Alpes-Côte-d'Azur (22) enregistrent quant à elles une activité modérée.

Sur le Languedoc-Roussillon, la propagation de la varicelle reste inégale dans ses cinq départements. Si elle sévit dans les Pyrénées-Orientales et l'Herault avec plus de 40 cas pour 100 000 habitants, elle reste très faible dans l'Aude, le Gard et la Lozère avec un nombre de cas variant entre 0 et 5 pour 100 000 habitants. "Les patients sont très souvent des enfants qui se transmettent le virus dans les écoles, les crèches etc, lance Jean-Louis Aldebert, médecin généraliste à Alès. Il n'y a pas vraiment de période propice à l'épidémie, des cas de varicelle, on en voit toute l'année et rares sont les adultes car très fréquemment, ils l'ont eu quand ils étaient jeunes. Et c'est mieux de l'avoir quand on est petit, une fois que c'est fait, on ne s'en occupe plus, bien sûr dans des cas où il n'y a pas de particularité qui pourrait entraîner des complications comme un traitement à la cortisone. D'ailleurs, aux États-Unis, dès qu'un enfant attrape le virus, sa maman organise un goûter varicelle."

Définition des cas de varicelle : Éruption typique (érythémato-vésiculeuse durant 3-4 jours, prurigineuse, avec phase de dessiccation) débutant de façon brutale, avec fièvre modérée (37,5°C - 38°C).