Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 22.05.2012 - stephanie-marin - 4 min  - vu 543 fois

NÎMES : L'IFAG n'a pas à rougir de sa jeunesse

Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes, Franck Proust, premier adjoint et Henry Douais, président de la CCi de Nîmes entourés des étudiants prometteurs de l'IFAG de Nîmes : (gauche à droite) Laura Dos Santos, Caroline Tanjachan, Florent Marignan et Frédéric Rochera. Photo DR/S.Ma

Ce lundi matin (21 mai) le sénateur-maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier et son premier adjoint Franck Proust, guidés par Henry Douais, président de la CCI de Nîmes, se sont offerts une petite visite de l'IFAG, École supérieure de Management, implantée dans la capitale gardoise depuis 2005.

Un tour du propriétaire qui a permis au directeur (depuis 2011)  Ghislain Grevy, de faire la promotion de son école partie intégrante de l'organisation Groupe Formation de la CCI de Nîmes. Une école qui compte aujourd'hui 60 étudiants à Nîmes et 2 400 étudiants sur l'ensemble du réseau nommé Formeum : Paris, Caen, Rennes, Angers, Toulouse, Nîmes, Auxerre, Montluçon, Lyon et Nantes d'ici 2013. Et les résultats sont plutôt bons voire excellents, puisque 98% des étudiants de l'IFAG de Nîmes sont en emploi lors de leur remise de diplôme. "La culture du résultat" dira Ghislain Grevy, "l'IFAG est une rampe de lancement pour eux afin de partir dans la bonne direction." Et tout ça grâce à l'alternance. Car ces étudiants venus de tout horizon géographiquement parlant -- 2/3 sont Gardois, le tiers restant vient des départements alentours, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Hérault -- mais aussi de par leur parcours scolaire ont un planning bien particulier : deux jours de cours, trois jours en entreprise. L'occasion d'appréhender la théorie et la pratique en même temps et ainsi d'ajouter une plus-value sur leur CV. Ce qui explique pourquoi l'IFAG enregistre un tel taux de réussite, la boucle est bouclée.

Mais l’École supérieure de Management ne compte pas rester sur ses acquis. Elle espère à la prochaine rentrée atteindre la taille critique de 100 étudiants, chose qui ne va pas être facile face à tant de concurrence en France, que ce soit dans le privé ou dans le public. Mais on le comprend très vite, la volonté de l'école est de retenir les étudiants gardois sur ses terres. "Former les jeunes du territoire pour les entreprises du territoire." Tel est le leitmotiv de l'IFAG de Nîmes salué par la Ville et l'Agglomération. "L'agglomération est à l'origine de nombreuses offres d'emplois mais dans le même temps, elle ne parvient pas à faire baisser le nombre de demandeurs d'emploi" précise Franck Proust. L'explication est simple, les postes sont souvent pourvus par des personnes extérieures au Gard. "Il y a un vrai intérêt à former des jeunes Gardois dans une école de qualité mais il faut aussi œuvrer pour qu'ils restent sur le territoire."

Des parcours exemplaires...

C'est le cas de ces quatre étudiants actuels ou sortants de l'IFAG de Nîmes présentés ce lundi au sénateur-maire de Nîmes. Laura, Caroline, Frédéric, Florent, tous quatre ont des parcours bien différents mais ont trouvé un point en commun dans leur cursus au cœur du Parc scientifique et technique Georges Besse, à l’École supérieure de Management.

Laura Dos Santos, 23 ans, est elle passée par le CFA de la CCI à Marguerittes. C'est après un BTS assistante manager en alternance, qu'elle s'est inscrite à l'IFAG en 2011. Ces études, elle les suit donc en simultanée avec un poste d'assistante au service marketing de l'entreprise Trefilaction à Garons. "Si tout continue à bien se passer, un projet d'embauche pourrait être réalisé."

Caroline Fanja Chan, 33 ans, a elle un parcours très atypique. Originaire de Madagascar où elle a suivi des études d'expert comptable jusqu'en 2 000, Caroline s'est installée en France, à Béziers plus précisément, en 2006, après un passage à l'Université d'Avignon où elle a étudié les négociations internationales. Jusqu'en 2010, elle a géré un hôtel-restaurant avant de reprendre ses études à l'IFAG de Nîmes et de s'engager dans un contrat pro avec la société SOCAS à Arles. "J'avais le choix entre l'IDRAC à Montpellier et l'IFAG à Nîmes. J'ai préféré l'IFAG car je voulais bénéficier du réseau de la CCI." À côté de ses études, Caroline a créé sa propre entreprise de vente d'épices et d'objets artisanaux venus tout droit de Madagascar Marketing 5 épices.

Frédéric Rochera, un "ancien" de l'IFAG de Nîmes, est aujourd'hui consultant pour la société ACSAN (European investment consulting) basée à Nîmes. Une société entre autres prestataire de service en développement économique pour la Région (Invest LR). "Je suis un pur produit CCI" lance le jeune homme fier de son parcours. Frédéric a démarré son parcours d'étudiant au Lycée de la CCI avant de rejoindre l'école de management nîmoise. "Grâce à l'IFAG, les étudiants sont véritablement impliqués dans le tissu économique nîmois" confie le jeune homme qui n'hésite pas à vanter les mérites du contrat d'apprentissage qui permet à un étudiant de se former et de trouver un emploi facilement à un coût moindre pour l'employeur comparé à un contrat de professionnalisation.

Florent Marignan a lui l'avantage de bénéficier d'un environnement familial très favorable. En effet, un DUT génie électrotechnique en poche, l'étudiant a intégré l'IFAG de Nîmes dans le but de reprendre l'entreprise familiale Habilis, créateur d'ambiance, installée à Nages et Solorgues. En marge de ce filet de sécurité, le jeune homme veut prendre ses propres risques. C'est ainsi qu'avant la fin de l'année devrait naître son entreprise, un commerce de produits multimédias innovants.

L'IFAG de Nîmes en quelques chiffres

2005, c'est l'année lors de laquelle l'IFAG s'est implantée à Nîmes.

60, c'est le nombre d'étudiants inscrits à l'IFAG de Nîmes pour la rentrée 2011-2012 dont 60% sont Gardois. Les espérances se portent à 100 étudiants pour 2013.

1 600, c'est le nombre d'étudiants faisant partis du réseau IFAG dans toute la France.

7 000, le nombre de diplômés en fonction partout dans le monde issus du réseau IFAG.

2 500, le nombre d'entreprises partenaires pour tout le réseau.

12 à 15, en mois le nombre d'expérience pratique en entreprise.

8,6, en millions d'euros les produits d'exploitation 2011..

Stéphanie Marin

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