Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 29.05.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 385 fois

FERIA DE NÎMES : Corrida de Rejon, Pablo Hermoso de Mendoza a pris le taureau par les cornes

Pablo Hermoso Mendoza a obtenu deux fois deux oreilles et une queue. Photo DR/S.Ma

Deux fois deux oreilles et une queue. Pour sûr, Pablo Hermoso de Mendoza, 46 ans, le grand favori du cartel de la Corrida de Rejon de cette dernière journée de la Feria de Nîmes (lundi 28 mai à 11h30), a su prendre le taureau par les cornes. Au sens propre comme au figuré d'ailleurs puisque le rejoneador espagnol, galvanisé par les applaudissements du public lors du deuxième tercio, n'a pas hésité à attraper le taureau par les cornes, s'accordant ainsi une dernière danse avec l'animal de la Ganadería de Los Espartales. Pablo Hermoso de Mendoza, aux rênes de ses quatre chevaux, Garibaldi, Chenel, Icaro, Pivata, a survolé cette corrida fixant ses deux taureaux qui n'ont pas manqué de bravoure. Le maestro en a profité et joué de son insolence, faisant valser ses chevaux toujours plus près des taureaux qui ont tenté maintes fois de piquer leur croupe sans ne jamais y parvenir. Un travail d'orfèvre.

Pour autant, les deux  rejoneadors qui ont suivi le maître incontesté de la corrida équestre ne se sont pas laissés démonter. Andy Cartagena, l'Espagnol de 31 ans, un autre cador dans la discipline, a lui aussi montré sa folle envie d'enthousiasmer le public. Prenant sa courage à deux mains, il a tourné les sabots se plaçant ainsi dos au taureau resté coi face à tant d'audace. Et puis, il y a eu ces pas de danse du cheval avec élégance au moment de présenter les banderilles... Oui le rejoneador qui a coupé en tout 4 oreilles et une queue a donné dans le grand spectacle face à deux taureaux de belle caste, le deuxième s'octroyant même un tour d'honneur.

Un seul a eu du fil à retordre avec ses mastodontes, Joao Moura fils, le jeune Portugais. Tous deux très distraits par ce qui se passaient du côté des calejons, les taureaux s’arrêtaient souvent au milieu de la charge, laissant le rejoneador désarçonné. Bien loin de s'avouer vaincu, Joao Moura s'est montré insistant, prouvant que lui aussi voulait exister face à ses deux prédécesseurs espagnols. Il a pris des risques et s'est fait quelques frayeurs, l'un des taureaux se faisant très pressant, mais il y est parvenu, à chaque fois dès le deuxième tercio, avec une faena moins spectaculaire que celles de Pablo Hermoso de Mendoza et Andy Cartagena, mais de bonne qualité. Ce qui lui a permis de couper une oreille à son premier taureau et deux au deuxième.

"Il y a bien longtemps que l'on n'avait pas vu une telle corrida équestre", parole d'aficionado !

Stéphanie Marin

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