Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 15.06.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 215 fois

CHEMIN-BAS D'AVIGNON : Du banc de l'école à la scène, il n'y a qu'un pas

Ce vendredi juin, 120 élèves de l'école Georges Brugier à Nîmes ont célébré la fin de la Semaine sans cartable. Photo DR/S.Ma

Ce vendredi, les classes de CE2, CM1 et CE2 de l'école Georges Brugier n'ont pas eu cours. L'école buissonnière ? Non, les 120 élèves ont investi le bout de terre planté au pied des immeubles le long de l'avenue de Lattre de Tassigny au Chemin-Bas d'Avignon à Nîmes, à l'occasion de l'aboutissement de la Semaine sans cartable. Un évènement, la 13ème édition, à l'initiative de la compagnie "Conduite Intérieure" en résidence artistique au Chemin-Bas d'Avignon depuis 1998.

Cette Semaine sans cartablea commencé lundi dernier. Six classes ont, comme l'indique l'intitulé de l'événement, laissé de côté leur cartable, leur cahier et leur stylo pour se lancer dans des ateliers théâtre sur des textes qu'ils ont eux-mêmes écrit aux côtés de leur professeur et du directeur de la compagnie Conduite Intérieur, Christian Chessa, depuis le mois de janvier. Le thème de cette année :  Les explorateurs.

Sur une scène improvisée, les élèves ont joué leur scènettes d'une vingtaine de minutes sur le thème des explorateurs. Photo DR/S.Ma

Un moyen à la fois pédagogique et ludique d'apprendre ses cours d'Histoire-Géographie ou encore de Littérature mais aussi de découvrir les arts du spectacle et surtout le travail en équipe. "Au mois de janvier, j'interviens dans les classes pour apprendre aux  enfants comment on écrit une pièce de théâtre. Et puis, je reviens au mois de juin avec des artistes en activité pour la scénographie. Une semaine durant, nous les initions aux arts du spectacle et dans le même temps, le travail collectif, ainsi que les dimensions essentielles de respect de l'autre" explique Christian Chessa. Alors oui, les premiers temps, il a fallu recadrer les élèves très turbulents mais "la culture peut changer le monde. Très vite, ils nous ont écouté, regardé très sagement."

Et le résultat s'en ressent sur les scènes provisoires installées au beau milieu du Chemin-Bas d'Avignon. Très disciplinés, les 120 enfants ont joué leur scénettes devant des parents qui eux se laissaient tenter, au plus grand désespoir du directeur artistique, aux bavardages. Tous connaissaient leur texte par cœur, les hésitations n'étaient pas nombreuses, l'envie de bien faire, assurément, récompensée par une salve d'applaudissement à la fin de chaque représentation.

Stéphanie Marin

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