Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 16.06.2012 - abdel-samari - 2 min  - vu 130 fois

LE POINT / HÔPITAUX A LA UNE : endettement, c'est l'état d'urgence pour deux hôpitaux gardois

L'hebdomadaire Le Point dans sa dernière livraison, ce jeudi 14 juin 2012, propose une grande enquête sous le titre "Le scandale des hôpitaux".

A travers un audit de la base de données Hospi-Diag issue de l'Agence nationale d'appui à la performance (Anap), Le Point révèle la dette gigantesque de 1 266 établissements de soins de court séjour en France, de l'ordre de 23.6 milliards d'euros en 2010.

Une situation critique qui provoque dans certains hôpitaux, des retards de paiement des fournisseurs et des charges sociales, des incertitudes sur le versement des salaires, ...

Pour étayer son enquête, le magazine d'informations propose le classement des 100 hôpitaux les plus endettés en France. Et mauvaise surprise, on retrouve dans ce Top 100, deux établissement du Gard et pas les moindres.

Il s'agit du CH d'Alès, flambant neuf depuis peu et du CHU de Nîmes. Ces deux établissements gardois sont respectivement classés 36 ème et 75 ème sur 100.

L'encours de la dette en 2010 est de 131.8 M€ pour le Centre Hospitalier d'Alès et de 67.8 M€ (soit moitié moins) pour le Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes.

Dans le détail, on remarque que les deux hôpitaux Gardois ne font pas partis des 50 premiers établissements de soins français ayant le plus de charges administratives ou les mieux pourvus en personnels. Les causes sont donc en partie ailleurs pour expliquer un encours de dette aussi important : peut-être des dépenses de personnel trop élevées, une sous-activité notamment en chirurgie ou un délai trop long pour recouvrer leurs créances auprès des mutuelles ou des patients ?

Pour obtenir réponse à ces interrogations, nous avons pris contact avec la direction des 2 établissements Gardois, sans succès pour le moment.

Important ! L'enquête "Le scandale des hôpitaux" est à retrouver dans son intégralité dans l'hebdomadaire Le Point actuellement en kiosque.

Abdel Samari

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