Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 20.07.2012 - abdel-samari - 2 min  - vu 125 fois

FOURQUES : "Monteverdi, un caravage de la musique", ce dimanche 22 juillet 2012 à l’auditorium "Les 2 Rhônes"

Dans le cadre du Festival Radio France et Montpellier Languedoc Roussillon,  programme ce dimanche 22 juillet 2012 à 21h : MONTEVERDI, UN CARAVAGE DE LA MUSIQUE.

Concert en relation avec l’Exposition du Musée Fabre de Montpellier Agglomération "Corps et Ombres, Caravage et le Caravagisme européen".

Au programme :

- Le Concerto Soave avec : 

Direction, orgue et clavecin Jean-Marc Aymes

Maria Cristina Kiehr soprano

Odile Edouard, violon

Alessandro Ciccolini orgue

Sylvie Moquet, viole de gambe

Elena Spotti harpe

- Canto d’Amore,  Sur les traces du Caravage

Un chant d’amour sacré et profane, dans l’Italie en pleine ébullition artistique qu’arpentèrent Caravage et ses successeurs. Remontant aux origines lombardes du peintre, on y rencontre la milanaise Caterina Assandra, compositrice de talent, malheureusement peu connue de nos jours. Mais c’est à Rome que Caravage exercera très jeune son talent. Dans la ville papale, plusieurs grandes personnalités musicales imposaient leur style à toute l’Europe en cette première moitié du XVIIe siècle. Ainsi, on accourait de partout pour entendre les « mille inventions » du grand Frescobaldi sur l’orgue de Saint-Pierre. Dans l’entourage du pape gravitait aussi Domenico Mazzochi, dont la merveilleuse et novatrice musique sur les pleurs de Marie Madeleine n’est pas sans évoquer l’ambiance troublante du tableau de Caravage. Le peintre fut aussi de passage à Naples et en Sicile, où il travailla pour quelques nobles de l’île. Bien qu’ayant longtemps été au service de la cour de Savoie, Sigismondo d’India se présente lui-même comme « nobile palermitano », noble palermitain. Sa musique est, avec celle de Monteverdi, la plus puissante du nouveau style monodique. Si la grande figure musicale de l’époque, celle de Monteverdi justement, ne sera pas évoquée directement, on pourra tout de même sentir son héritage dans l’œuvre de Barbara Strozzi. Elle fut à l’illustre Claudio ce qu’Artemisia Gentileschi fut à son père Orazio, un des plus grands caravagesque. Admiratrice passionnée et fervente des œuvres de son maître, Barbara sut néanmoins se faire un nom par l’extraordinaire qualité de ses œuvres. L’émouvante fin de sa sérénade est comme une porte ouverte sur la musique de l’avenir, celle de l’opéra.

Entrée libre

Abdel Samari

Beaucaire

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