Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 12.08.2012 - tony-duret - 2 min  - vu 388 fois

ANDUZE : Quand la céramique fait son festival

Le four en bouteilles de verre de Patrice Volkel

Ce dimanche matin, il y a du monde dans les allées du joli parc des Cordeliers d’Anduze. Dès l’entrée, un peu sur la gauche, on découvre une étrange construction. Il s’agit d’un four en bouteilles de verre expérimental, bâti par Patrice Volkel, dans lequel il fait cuir des pièces d’argile. Ce soir, aux alentours de 22 heures pour la fin de la cuisson, les spectateurs auront le droit à un magnifique jeu de lumières au moment de la fusion.

Luc Rouault expose ses sculptures en grès

Plus loin, parmi les cinquante-cinq exposants que compte le festival, on trouve Luc Rouault, un sculpteur céramiste, qui présente au public des sculptures en grès et des bols en porcelaine. L’homme est ravi de faire parti de l’événement : « Il y a une bonne ambiance et l’organisation est parfaite. Pour nous les artistes, on s’exerce l’œil en étant confronté à de très grands céramistes. Et puis, ça nous permet aussi de sortir de notre atelier et d'échanger avec les gens. »  Et des gens, l’homme devrait en voir : 20 000 visiteurs sont attendus en moyenne pendant les trois jours que dure le festival.

Une famille sur le canapé. Cette pièce en terre cuite est vendue 8 000 euros

Tout a d’ailleurs été très bien pensé pour les amateurs de céramique puisqu’à l’heure du déjeuner, une buvette leur permet de se restaurer. Pour dix euros, une formule avec une salade en entrée et des moules-frites, un steak-frites ou des saucisses d’Anduze – évidemment – est servi. Après s’être rempli le ventre, il faut enfin faire un saut au stand de Laure Gaudebert, l’invitée d’Honneur de ce festival.  A même la pelouse, cette artiste, qui vît et travaille à Cabrerets dans le Lot, expose différents personnages en terre cuite à plus de 1280°. Des œuvres splendides et très travaillées : « Je suis vraiment incapable de vous dire combien de temps je mets pour créer un personnage, explique-t-elle. Plus qu’une passion, c’est un besoin. »  Ses œuvres qui sont vendues de 300 à 8 000 euros (pour la famille sur le canapé – voir photo), sont scrutées à la loupe par les promeneurs. Une dame s’approche de l’artiste et lui confie : « Je suis venue en grande partie pour voir vos créations ». Si vous aussi, vous voulez voir le travail de Laure Gaudebert – et des autres - de plus près, dépêchez-vous. Le festival ferme ses portes demain à 19 heures. L’entrée est gratuite.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

Tony Duret

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