Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 13.09.2012 - tony-duret - 2 min  - vu 214 fois

MARCOULE : En visite sur le site nucléaire CEA, Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, rappelle son soutien à la filière nucléaire

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière

Ce jeudi, Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force Ouvrière, passe sa journée dans le Gard. Ce matin, il était sur le site nucléaire CEA de Marcoule pour y rencontrer le directeur d’établissement Christian Bonnet. Occasion aussi pour le syndicaliste de visiter les lieux. Aux alentours de 10 heures, devant une cinquantaine de sympathisants, Jean-Claude Mailly a tenu une réunion publique à l’ICSM – l’Institut de Chimie Séparative de Marcoule : « Je suis venu pour visiter le site mais aussi pour aborder les questions énergétiques ainsi que les thèmes d’actualité », lance-t-il en guise d’introduction.

Le chef de file de Force Ouvrière tient tout d’abord à rappeler qu’il est favorable au nucléaire : « J’apporte mon soutien à la filière nucléaire à deux conditions : qu’elle reste dans le domaine public et que la sécurité des salariés soit assurée. Mais vous voyez, quand Arnaud Montebourg dit que le nucléaire est une filière d’avenir, pour moi c’est une évidence même s’il existe d’autres solutions ».

En attendant Jean-Claude Mailly, les sympathisants patientent auprès d'un buffet

Prolixe, ce nordiste de 59 ans en vient ensuite aux sujets d’actualité qu’il passe en revue : la crise, François Hollande, les enjeux des syndicats… « La crise est loin d’être terminée. Les problèmes ne sont pas traités. Les paradis fiscaux, par exemple, rien n’a bougé ! On a 25 000 milliards d’euros d’évasion fiscale. Il faut le savoir ! Ce qui m’ennuie aussi c’est qu’on est en train d’entrer dans une logique d’austérité qui, dans les autres pays, entraîne l’explosion du chômage, les inégalités et la récession. Les économistes contestent la logique de monsieur Hollande. »

Jean-Claude Mailly conclut son intervention par les rendez-vous qui attendent son syndicat : « Vendredi, on entame des négociations avec le patronat sur la flexibilité. Ça va être dur. Et en fin d’année (entre le 28 novembre et le 12 décembre, NDLR), on sera également présent pour les élections dans les TPE - Très Petites Entreprises – ce qui représente 4,5 millions de salariés en France. On aimerait que les salariés des TPE aient les mêmes droits que dans les grandes entreprises : tickets restaurant, chèques vacances, mutuelle… »

Cet après-midi, le syndicaliste était attendu à Pont-Saint-Esprit pour y inaugurer l’union locale en présence du maire de la ville Roger Castillon. Un dernier instant de détente avant de repartir, dès demain, affronter les patrons.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

Tony Duret

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