Le salon des serpents se clôture aujourd'hui à l'hôtel Holiday Inn de Nîmes. Parmi les stars de l'évènement "Super Strike", un python royal de deux mois et demi, "génétiquement créé". 

Depuis hier, plus d'un millier de visiteurs, collectionneurs avertis ou simples aficionados reptiliens viennent découvrir les Reptiliades. Ce salon des "mordus de serpents" est une première à Nîmes ! A cette occasion, une soixantaine d'exposants sont venus de toute la France pour vendre leur petites bébêtes…

Parmi les 3000 reptiles disposés sur les stands, "Super Strike" ! Ce python royal "génétiquement modifié, a été créé à partir de deux gênes", explique Didier Bianciarelli, éleveur chez Massilia Regius à Marseille. Avant d'ajouter "par exemple, lorsque vous prenez un serpent  albinos, et que vous le faites s'accoupler avec un autre serpent, il transforme en noir tout ce qui est blanc".  Non venimeux, ce jeune reptile de 2 mois et demi, a été vendu à un français, pour la coquette somme de 2.500 euros !

Autre "rareté" de ce salon, le "Black Pewter Mojane Hypo". "Celui-ci a été créé à partir de 4 gênes,  il coûte 12.500 euros, mais il n'est pas à vendre", rajoute Didier Bianciarelli. Originaire d'Afrique de l'Ouest, les pythons royaux ont une durée de vie d'environ 20 ans.

Le serpent "Bourgogne", "made in France", a aussi produit son petit effet… "Ce serpent est unique au monde . Il a été créé par Jean-Paul Paygnot, l'un des plus grand éleveur français", précise Didier Bianciarelli. "Vous savez, c'est très difficile de créer des serpents… Vous avez 1 chance sur 4 pour que cela réussisse".

Autre spécimen qui a "attiré pas mal de visiteurs", le Caméléon de Madagascar ! "Le caméléon a une image assez sympathique ! C'est un animal mystérieux qui change de couleur en fonction de ses émotions. Par exemple, lorsque vous avez deux mâles face à face, des tons vifs apparaissent", explique Jean-Paul Ochem d'Amazone Reptiles à Colmar. Coût de la bébête malgache : 800 euros tout compris ! "Cela représente un  certain coût, un frein même pour pas mal de monde.  Mais je préfère". "Cela évite l'achat impulsif… Il faut s'occuper de ces animaux et ce dans la durée !", expliquent à l'unisson les deux éleveurs.

Coralie Mollaret

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