NÎMES : Le CHU réouvre sa salle d'autopsie !
Depuis deux mois, l'institut médico-légal du CHU de Nîmes a réouvert sa salle d'autopsie. Plus grande, elle devrait permettre à la cour d'appel de Nîmes et aux autorités, une résolution plus "rapide" et "efficace" de leurs enquêtes.
"Avant, il fallait que les gendarmes et magistrats se déplacent à Montpellier ou à Marseille pour réaliser une autopsie. Vous imaginez le temps que cela prenait", explique Jean-Olivier Arnaud, le directeur du CHU de Nîmes. Fermé en 2010, dans le cadre d'un nouveau schéma national de médecine légale, décidé par le ministère de la justice et de la santé, le centre hospitalier universitaire s'est retrouvé orphelin de son unité de thanatologie. La partie de la médecine qui s'intéresse à l'individu mort.
Cette discipline, qui comprend notamment l'autopsie, est nécessaire pour identifier la cause et les circonstances d'un décès, lors d'une enquête judiciaire. Surtout qu'aujourd'hui " les résolutions ne se font plus beaucoup sur aveux, mais grâce à l'autopsie", explique Michel Desplan, le procureur de la cour d'appel de Nîmes.
C'est à force de "harcèlement, ou plutôt d'obstination", plaisante Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes et président du conseil de surveillance du CHU, "de petits mots" au Parlement et dans les couloirs du palais du Luxembourg, que Michel Mercier, le ministre de la justice de l'époque, a décidé en janvier dernier de réimplanter ce service dans le CHU.
L'institut aujourd'hui agrandi, couvrira le territoire du Gard, du Vaucluse, de la Lozère et même de Tarascon. "Il y avait un réel besoin d'avoir ce dispositif. C'était le seul CHU métropolitain à ne plus avoir de salle d'autopsie. Dans un territoire comme celui-ci, avec de la précarité et de la violence, cela se justifiait", constate Anissa Megzari, directrice des partenariats et projets médicaux.
Coût du projet : plus d'un million d'euros, financé par l'Etat. " On a prévu de réaliser 200 autopsies cette année ", explique Cécile Bannafoux, chef de service. L'institut médico-légal est désormais au "complet" avec 3 unités : un accueil des victimes, des équipes mobiles qui se déplacent dans les commissariats durant les gardes à vue et des autopsies. "Cela nous permettra d'être plus efficace. Un gain de temps et d'argent", rajoute le directeur du CHU. Et pour les futurs étudiants, fans de la série N.C.I.S ou des "Experts", l'établissement s'est ouvert à l'accueil d'internes… Une bonne occasion de passer de la fiction à la réalité !
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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