Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 03.10.2012 - stephanie-marin - 3 min  - vu 191 fois

CCI DE NÎMES Point par point Éric Giraudier revient sur les accusations portées contre son camp

Photo DR/S.Ma

Henry Douais attaque, Éric Giraudier se défend. Point par point, le président déchu de la CCI de Nîmes a expliqué "pourquoi les procédures engagées à l'encontre d’Éric Giraudier, Jean-Marc  Rouméas et Jean-François Boyer ne sont pas fondées."

Ce mardi 2 octobre, Éric Giraudier a fait l'objet d'une citation directe devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour diffamation. Deux dossiers mis en cause : l'un s'agissant l'ancien directeur de l'aéroport de Nîmes qui aurait touché quelques 50 000€ "alors que le Conseil d'état dans un arrêté du 21 décembre 2011 avait débouté l'ancien directeur de l'intégralité de ses demandes [...] Nous nous interrogeons sur un éventuel lien de causalité entre le rôle extrêmement important joué par cette personne pour le compte d'Henry Douais dans le dispositif des élections 2012 et le versement de cette somme."

Autre affirmation réaffirmée par la tête d'affiche du Medef : L'embauche de l'ancien maire d'Aimargues. "Là encore il n'y a pas diffamation puisque nos affirmations sont exactes" avant de se lancer dans une démonstration qui tente de prouver par A+B que le maire en question a bien été embauché selon un processus de recrutement qui n'aurait pas été respecté. "Ce qui est le plus grave, c'est que la mission pour laquelle il a été embauché ne correspond pas aux missions de la CCI."

Toujours selon Éric Giraudier, "la  stratégie déployée consiste à tenter de nuire à notre image afin d'essayer de masquer des pratiques douteuses." Des pratiques, douteuses on ne le sait pas encore, qui font l'objet d'une enquête par la police judiciaire de Montpellier à la demande du président sortant pour "usurpation de qualité et d'identité" à l'encontre du camp d'Henry Douais soupçonné de collectes illicites de bulletins de vote lors de la deuxième élection de la CCI (annulée)À Éric Giraudier de reprendre : "Mais surtout dans la perspective de nouvelles élections, la stratégie consiste à faire traîner les procédures engagées, afin de nous discréditer avant le futur scrutin -- dans l'attente de l'ouverture du dossier par la Cour administrative d’appel de Marseille, NDLR -- mon équipe et moi-même."

D'autres plaintes

Car l'ancien président de la chambre consulaire n'est pas le seul visé par les attaques du camps Douais. Jean-Marc Rouméas, président du Medef Gard et Jean-François Boyer à la tête de l'agence événementiel JFB Production font eux aussi l'objet d'une plainte déposée auprès du procureur de la République. L'un pour prise illégale d’intérêts dans l'affaire du port de l'Ardoise. "En 2011, dans l'attente d'une décision entre Voies Navigables de France et la Région quant au devenir du port de l'Ardoise, un avenant d'un an, qui n'était qu'une prorogation des contrats précédents -- avec la SARL Port Midi dont Jean-Marc Rouméas est le gérant, NDLR -- a été signé. Jean-Marc Rouméas n’a pas participé à ce vote, il ne peut y avoir de prise illégale d’intérêts" défend Éric Giraudier.

L'autre, Jean-François Boyer, est pointé du doigt pour "favoritisme et recel de prise illégale d'intérêts" au sujet de sa Bodega organisée dans la cour d'honneur de la CCI lors de la Feria. "J'ai investi de l'argent et j'en ai perdu lors de cette opération, 46 000€ en tout. Dans cette affaire, je suis serein, tranquille. Ils lancent un boomerang aiguisé pour faire tomber des têtes mais qu'ils fassent bien attention à son retour" commente le directeur de la JFB Production. D'autant que "contrairement à ce qui a été avancé, il ne peut pas y avoir de manquement au respect des obligations liées aux marchés publics car il s'agit d'une Autorisation d'Occupation Précaire -- c'est Jean-François Boyer qui a fait la demande pour avoir les lieux, NDLR -- ce que les auteurs de la plainte savent pertinemment. Je n'ai aucun lien avec la JFB Production et Jean-François Boyer n'était pas élu de la chambre en 2011 [...] Il ne peut y avoir ni prise illégale d'intérêts et encore moins de recel de cette même infraction" conclut Éric Giraudier.

 Stéphanie MARIN

stephanie.marin@objectifgard.com

Stéphanie Marin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio