Parmi les beaux projets que compte notre département, difficile de passer à côté du développement du CFA de la CCI de Marguerittes. Ce CFA de 950 élèves regroupant des apprentis formés aux métiers de la mécanique, de la vente, de la pharmacie (…), est plutôt prospère. Si bien que le site, implanté à Marguerittes, va se lancer dans l’innovation et former de futurs managers ou cuisiniers à travers un BTS (deux ans) suivi ou non d’un Master (trois ans). Henry Douais, président de la CCI de Nîmes se félicite : « On prépare les chefs d’entreprise ou les managers des dix à vingt années à venir. On estime que 5 000 entreprises devraient changer de main dans le Gard d’ici dix ans ». Autant de futurs emplois pour la génération qui arrive. Pour ces jeunes apprentis, Henry Douais sort l’artillerie lourde avec son budget de 10,5 millions d’euros, financé par l’Etat, la Région, Nîmes Métropole, l’Union Européenne et par un emprunt. Le président de la CCI prévoit l’arrivée de 500 élèves en septembre 2014 et un vivier de 1 500 apprentis à l’orée 2016. « On a acheté un terrain de 6 000 mètres carrés à la municipalité de Marguerittes. On envisage de créer un jardin potager pour que les futurs cuisiniers aient la matière première à proximité de main. Par ailleurs, la maison de l’Olivier sera la vitrine du CFA », détaille Henry Douais avant de prouver qu’il a pensé à tout : « Pour le logement, on propose une aide de 100 euros par mois aux étudiants pendant tout leur apprentissage. Il suffit que les étudiants se renseignent auprès de leurs conseillers pédagogiques ».

Décidément, à l’ombre de la terrasse de la Brasserie des Deux Mondes, Henry Douais était d’humeur optimiste ce matin puisqu’il a présenté à la presse son guide anti-crise, un carnet d’une vingtaine de pages qui sera envoyé aux chefs d’entreprise du département. A l’intérieur, plein de conseils : débloquer les relations avec son banquier (toujours très utile), gérer son personnel en temps de crise ou prendre des mesures d’urgence pour sauver son entreprise. « Voilà à quoi sert la Chambre de Commerce », conclut Henry Douais.

Tony Duret

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