Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 21.10.2012 - tony-duret - 2 min  - vu 220 fois

LE PORTRAIT DU DIMANCHE : Suivez la compagnie Dynamogène dans une journée de travail complètement déjantée !

la compagnie Dynamogène dans ses oeuvres

De la folie à l’état pur. Et qu’est ce que ça fait du bien ! La compagnie Dynamogène qui se produit ce week-end dans la salle d’exposition du stade des Costières est une troupe d’une dizaine de comédiens tous plus farfelus les uns que les autres. Tous plus drôles les uns que les autres. Et surtout, tous plus talentueux les uns que les autres. Ce spectacle vaut vraiment le détour. Courrez-y aujourd’hui à 16 heures.

Si l’on devait juger cette troupe comme les critiques de cinéma commentent les films, on écrirait : « décalé et génial », « hors du temps », « Jacques Tati et Charlie Chaplin auraient adoré ». C’est élogieux, certes, mais tellement mérité. Dès l’entrée, rien ne se passe comme ailleurs. Tout n’est que surprise. En attendant l’ouverture des grilles des établissements Dynamogène – décor choisi par les comédiens pour le spectacle – les artistes font la queue comme tout le monde, avec les spectateurs, ponctuant l’attente par de jolies surprises.

En entrant dans la salle d’exposition des Costières, on bascule dans le temps. On se retrouve dans une usine de fabrication de boîtes à musique créée en 1859. Comme pour une journée de travail normale, les comédiens s’attèlent à leurs tâches. Chacun dans son coin. Le public, lui, est déboussolé. Il ne sait pas trop où aller, alors chacun fait comme il veut. A l’instinct. On passe devant Victor Guzo, joueur de scie (!) hors-pair. Et quand on découvre son mur, sur lequel s’affiche un détail de plus qui démontre la folie de cette troupe, on apprend qu’il a joué au côté de Dean Martin. Tout s’explique.

En se promenant dans l’usine, dans un décor où trainent de vieux bidons d’huile, une mobylette sans âge, des affiches sur les vis à bois, on tombe sur d’autres ouvriers qui n’hésitent pas à apostropher les spectateurs, à jouer avec eux. Plus tard, les ouvriers présentent la « symbalobylette », un instrument atypique que vous aurez la chance de découvrir en vous rendant au spectacle. Une démonstration qui déclenche énormément de rires. Puis, tout à coup, les artistes se mettent à courir dans tous les sens. Comme des fous. Mais des fous géniaux qui méritent d’être cités : Marcel, Pompon, Gigi, Victor Guzo, M. Galin, Giuseppe, Boran, Lucien, Ferdinand, Pépin, Joseph, René, Octave, Emile, Albert et Momo. Chapeau les gars !

« Le petit catalogue, manufacture d’utopie » par la compagnie Dynamogène à la salle d’exposition du stade des Costières – 9 euros l’entrée. 5 euros tarif réduit : enfants, étudiants, demandeurs d’emploi… Durée : 2 heures.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

Tony Duret

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