Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 08.11.2012 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 434 fois

NÎMES : Du tatami au poste de police !

A l'occasion de la 7ème édition des journées "Ensemble pour un avenir citoyen", l'école nationale de police de Nîmes a reçu durant 3 jours, 25 jeunes judokas. Objectif : leur faire découvrir le monde policier et susciter, pourquoi pas, des vocations !

Jean-Paul Coche, ancien champion olympique de judo.

"L'objectif de ces trois journées est de mettre en relation des judokas avec des cadets de la république pour leur faire découvrir le métier de policier autour du partage de nos valeurs", introduit le capitaine André Popon. "Nous avons un code moral pour le judo et les policiers ont un code déontologique. Ensemble, nous partageons les notions de respect, de modestie, de contrôle de soi…" rajoute Gérard Dubourget, président du comité du Gard de judo.

Dans le cadre de l'opération nationale "Ensemble pour un avenir citoyen", la police nationale a accueilli à l'école nationale de police de Nîmes, 25 jeunes judokas de 13 à 20 ans, venus de la région du Languedoc-Roussillon et de la région Paca. "Les jeunes ont réalisé deux examens écrits: code et premiers secours ainsi que des épreuves sportives : un parcours d'habilité motrice, nécessaire lorsque l'on veut passer le concours de gardien de la paix", explique le capitaine Brigitte Balleydier.

Changer de regard sur la police 

"Chaque judoka était en binôme avec un cadet de la république", explique Nicolas,  judoka, originaire de Gap. Avant de rajouter : "c'était génial, on a eu une bonne complicité avec les cadets". Pour ceux qui ne connaissent par le champs lexical de la police, le "cadet de la république", est un jeune, sans diplôme qui bénéficie d'une formation renforcée pour préparer son concours de gardien de la paix.

"On a fait des exercices avec des menottes ! C'était intéressant", explique Robin, arrivé 4ème au concours. Cette expérience a

Les liens entre les judokas et les cadets de la républiques se tissent au cours du stage.

changé le regard qu'il portait sur la police avant le stage : "on a vu qu'ils n'étaient pas là pour nous embêter !". De son coté, Samir 18 ans, jeune cadet de la république est, lui aussi, satisfait de l'expérience : "c'est une belle initiative, on a partagé nos valeurs et chacun a transmis son savoir".

A la fin du stage, des récompenses ont été remises aux 3 binômes vainqueurs des exercices. Dans leurs discours de clôture, les policiers se sont dit, à l'unisson, satisfaits du stage. Avant de rajouter : "Vos profils nous intéressent particulièrement et nous sommes très demandeurs" pour recruter ces judokas dans les rangs de la police.  Les forces de l'ordre savent rajouter de l'utile à l'agréable…

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

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