Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 15.11.2012 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 176 fois

GARD : Forces de l'ordre et LICRA, unis contre le racisme

Signature de la convention entre la LICRA et les forces de l'ordre du Gard. A gauche, le président de la LICRA, Patrice Bilgorai. A droite, le préfet du Gard, Hugues Bousiges.

Ce matin, à la préfecture du Gard, Patrice Bilgorai, le président de la LICRA (Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme), la plus vieille association de France en matière de lutte contre les discriminations, et Hugues Bousiges, le préfet du Gard ont signé une convention de partenariat pour "lutter contre le racisme". Une convention qui s'inscrit dans le cadre d'un plan national d'action contre le racisme, signé en 2012 et qui doit perdurer jusqu'en 2014.

Entrée en matière solennelle du préfet : "je suis très préoccupé par une montée de l'exclusion. Nous sommes encore sous le coup de ce qu'il s'est passé cet été à Aïgues-Mortes. Mais ce qui m'inquiète encore plus, ce sont les comités de soutien de nos concitoyens envers les auteurs de cette folie criminelle", explique le préfet qui insiste : "le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit".

Autour de la table, institution mais aussi forces de l'ordre : le commissaire divisionnaire, Gil Andreau : le colonel Pierre Poty, commandant le groupement de gendarmerie départemental du Gard ou encore du commandant de police Dominique Huart. " Nos partenariat se développe autour de deux axes fort : la sensibilisation de nos agents sur les questions de discrimination et de racisme, mais aussi la coopération et l'échange d'informations sur des délits", explique le colonel Poty.

Pour les 11 premiers mois de 2011, les services du Gard ont enregistrés 57 plaintes pour propos ou actes à caractère raciste. A la même période pour 2012, ils enregistrent 49 plaintes.Ce rapprochement entre ceux qui sont en première ligne et les forces de l'ordre va faciliter la détection, et ainsi la punition du délit commis. D'ailleurs, une "provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale" peut être passible d'un an d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.

Le développement de ce racisme est sa banalisation "est plus important dans le sud qu'ailleurs", note Hugues Bousiges. Un racisme qui "n'a pas de couleurs ni de classes sociales", conclut le président de la LICRA, Patrice Bilgorai.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifagrd.com

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