Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 22.11.2012 - stephanie-marin - 1 min  - vu 269 fois

AFFAIRE CHLOÉ Dysfonctionnements judiciaires : "Pas question de dénoncer un responsable !"

Bernard Legras, procureur général de Montpellier a donné une conférence de presse ce jeudi 22 novembre. Photo DR/S.Ma

L'affaire Chloé a ouvert une brèche concernant les "dysfonctionnements" de la Justice dans le suivi des détenus. Ce jeudi 22 novembre à 15 heures, Bernard Legras, procureur général de Montpellier, a tenu une conférence de presse, au lendemain d'une réunion de travail à l'initiative de la ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Christiane Taubira, avec des magistrats du sud-est. Il s'agissait alors de comprendre comment Kamel Bousselat, le présumé ravisseur et violeur de Chloé Rodriguez, sorti de prison à la mi-septembre 2012, après avoir purgé à la maison d’arrêt de Béziers une peine de trois ans de prison ferme pour agressions sexuelles, avait pu se soustraire de ses obligations sans être inquiété par la Justice. "Il n'est pas question de dénoncer un responsable, a soufflé le procureur général de Montpellier. Mais de réfléchir au niveau local et national à ce qui peut se faire pour améliorer le suivi d'un détenu."

Un suivi qui jusqu'alors était valdingué dans un millefeuille judiciaire "très difficile à pister." Plusieurs propositions ont ainsi été faites comme par exemple "intégrer les parquets, jusqu'alors mis à l'écart, dans les suivis car ils ont beaucoup d'informations notamment concernant la dangerosité des détenus ou encore améliorer les outils informatiques des établissements pénitentiaires... Il faut multiplier les signaux d'alarme." Toutes les propositions seront étudiées très prochainement par l'ouverture d'une conférence de consensus  "pour lutter contre la récidive."

S.Ma

Stéphanie Marin

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