Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 26.11.2012 - tony-duret - 1 min  - vu 175 fois

VU À NÎMES : Et mon nom, c’est du poulet ?

Le doute s’est installé. Se pourrait-il que la ville de Nîmes se soit lancée dans l’élevage de volailles ? Qu’elle renferme un parc, tenu secret, un parc extrêmement bien protégé puisque inconnu du grand public, où des poulets de Bresse seraient élevés en plein air ? Pourquoi le cacher à la population ? Y aurait-il un risque ?

Et puis, au terme d’une enquête extrêmement poussée durant laquelle nous avons remué ciel et terre, écrit à la Ligue des Défenseurs du poulet de Bresse et contacté le très sérieux Mouvement de Libération du Poulet, nous avons découvert le pot aux roses. Rassurez-vous (si vous étiez inquiets), il n’y a pas de parc de poulets de Bresse à Nîmes. Selon notre informateur, qui a souhaité rester anonyme (et on peut le comprendre au vu des enjeux), il s’agit en réalité d’une simple faute d’orthographe sur le panneau. Des heures de travail acharné envolées à cause d’un « r » en trop dans un nom. L’orthographe exacte est donc celle de Georges Besse, du nom du grand patron français assassiné en 1986 par le groupe d’extrême gauche Action directe.

Mais, professionnels jusqu’au bout et voulant vérifier l’information par nous-mêmes, nous avons passé la nuit dans les allées du Parc Georges Besse. Pendant des heures, nous avons marché dans les rues de ce parc à vocation scientifique. Rien. Aucun poulet en vue. Uniquement des voitures et, vers 7 heures, les premiers salariés qui se rendaient au travail. Le cœur léger, nous sommes repartis avec la fierté du travail accompli. La semaine prochaine, vous découvrirez notre grande enquête sur les mystères de l'avenue Jean Jauès.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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