La fin d'année est une période particulièrement riche en commémorations… Ce matin, à la mi-journée, le soleil était au zénith. De quoi réchauffer les visages glacés des autorités nîmoises et gardoises venues rendre hommage aux morts pour la France dans la guerre d'Algérie ainsi que dans les combats en Tunisie et au Maroc. Arrivé en premier de Laurent Burgoa, conseiller général UMP suivi d'Yvan Lachaud, adjoint au maire en charge des finances, de Daniel-Jean Valade, adjoint au maire délégué à la culture, de Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes et du préfet du Gard Hugues Bousiges.

Képis fixés sur la tête et mains jointes derrière le dos… Les cérémonies se suivent et se ressemblent, avec cette fois, la parade de la 6ème compagnie de commandement et de transmission de Nîmes. Dans son allocution, le préfet du Gard a lu le message du ministre des anciens combattants, Kader Arif.

Ces combats pour les décolonisations ont laissé "un impact dans nos chairs et nos mémoires". D'ailleurs, "combien faudra-t-il de temps pour regarder l'histoire avec lucidité et dans un souci d'apaisement?", s'interroge le ministre. "Les évènements", d'Algérie, la décolonisation, le rapatriement des harkis et des pieds noirs, sont encore dans toutes les mémoires et histoires des familles.

"Les tragédies sont multiples et les mémoires plurielles (…) Il y a un devoir urgent (…) Celui de progresser sur la même voie de la réconciliation" dans le but d'entretenir des relations franco-algérienne apaisées.

C.M

coralie.mollaret@objectifgard.com