Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 07.12.2012 - abdel-samari - 2 min  - vu 74 fois

LE CÉVENOL : Jean-Paul Fournier interroge le Sénat concernant l'avenir du train

Le 10 novembre dernier, quelque 300 personnes s’étaient réunies devant la gare centrale de Nîmes, répondant ainsi à l’appel à la mobilisation lancé par le Comité de défense de la ligne Alès-Bessèges, de l’Association des usagers de la SNCF de Nîmes, de l’Association des élus pour la défense du Cévenol accompagnés du syndicat CGT cheminots. En cause : La possible suppression de la liaison Nîmes/ Marseille sur la ligne historique du Cévenol (Clermont-Ferrrand/Nîmes/Marseille).

L’incertitude pesait sur l’avenir du train Cévenol… Jusqu’à ce fameux mardi 20 novembre. Date à laquelle, Guillaume Pépy, président de la SNCF répondant à Jean-Pierre Vigier, député de la Haute-Loire, lors d’une session de la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire à l’Assemblée Nationale, a annoncé : “Je me veux rassurant sur ce dossier. Il n’est pas question d’arrêter la liaison de cette ligne entre Nîmes et Marseille. Il y a des travaux en cours. Dans le sens Nîmes-Marseille, il ne pourra circuler qu’à partir du 9 décembre mais il y a un autre train à moins d’une demi-heure qui permet de faire cette liaison. Dans l’autre sens. Il ne peut circuler jusqu’au 3 avril 2013 en raison des travaux mais il circulera de nouveau à partir du 4 avril. Cette ligne fait l’objet de toute l’attention de la SNCF car il y a une véritable sensibilité des populations locales sur le sujet.

Ce vendredi, le Sénateur-Maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier fait savoir qu'il a formulé une question écrite concernant l'avenir du train "Le Cévenol" : "Après avoir manifesté devant la gare de Nîmes le 10 novembre, je viens d’attirer l'attention du Ministre des Transports au sujet du devenir de la ligne Clermont-Ferrand, Nîmes, Marseille, empruntée par « le Cévenol », qui a un statut national de Train d’Équilibre de Territoire. En effet, il est prévu de supprimer, cet hiver, la liaison Nîmes-Marseille. Face à cette évolution très négative, les élus et les usagers expriment leur inquiétude quant à la pérennité du classement d’un train qui ne circulerait plus que sur deux régions. Les inquiétudes sont grandes également en terme de conséquences financières et d’entretien d’infrastructure. C’est pourquoi, je lui ai demandé si l’Etat actait l’abandon programmé de la liaison Nîmes-Marseille. Parallèlement, dans le cas précis d’un abandon, je lui ai demandé s’il s’engageait à maintenir le statut de Train d’Équilibre de Territoire pour le Cévenol dans sa liaison Nîmes/Clermont-Ferrand."

Affaire à suivre pour savoir si cette question ne restera pas sans réponse ...

Abdel Samari

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