Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 11.12.2012 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 155 fois

VILLENEUVE-LÈS-AVIGNON La quasi "formalité" du conseil local de sécurité

Une heure ! Voilà ce qu'il aura fallu à l'ensemble du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) de Villeneuve-lès-Avignon, réuni hier après-midi, pour faire le point sur la délinquance de cette commune "résidentielle". 

Rapide… Hier après-midi, le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) de Villeneuve-lès-Avignon ne s'est pas étendu pour faire le point sur la délinquance du cette commune, située à l'est du Gard. Réunis autour de la table : le préfet du Gard, Hugues Bousiges, le maire UMP Jean-Marc Roubaud et ses conseillers municipaux, les forces de l'ordre, les directeurs d'établissements scolaires ainsi que les commerçants.

Les responsables d'établissements n'ont pas manqué le rendez-vous.

Villeneuve-lès-Avignon, cette commune résidentielle de 13.000 habitants, où près de 75% de la population paie l'impôt sur le revenu, est loin d'être gangrenée par la délinquance. Si ce n'est "une délinquance de passage", comme le relève François Toulouse, responsable du commissariat de Villeneuve-lès-Avignon, qui s'est traduit, l'année dernière, par un nombre significatif de cambriolages.

"Les chiffres concernant les cambriolages sont en baisse de 16% (…) Et le taux d'élucidation est en augmentation", explique Jean-Pierre Sola, directeur départemental de la sécurité publique. En outre, " il n'y a pas de violences 'crapuleuses' faites aux personnes. Les violences résultent souvent d'un mauvais regard ". Autrement dit : de litiges entre particuliers.

Le secret de ce bilan plutôt satisfaisant ? La "coopération étroite" entre les habitants et la police, via le dispositif "voisins vigilants - participation citoyenne", le développement de la vidéosurveillance et la réorganisation des agents du commissariat de Villeneuve-lès-Avignon, qui ferment le week-end et les jours fériés, pour patrouiller sur le terrain.

"Je tiens à dire que je suis satisfaite de la présence policière le matin et le soir lorsque j'ouvre mon bar-tabac. On se sent moins seul… Nous sommes les premiers à arriver et à partir. Ce sont durant ces périodes 'sensibles' de la journée que nous pouvons nous faire braquer", explique la présidente des commerçants de la commune. "Concernant la circulation devant le lycée, je suis satisfaite, les travaux ont été fait. Et nous sommes beaucoup moins menacé qu'il y a un an", explique la proviseur du lycée Jean Vilar.

Quelques inquiétudes ont néanmoins été émises par une parent d'élève au sujet "des problèmes de stupéfiants". "Je connais une fille à qui on a proposé de l'argent si elle ramenait des garçons qui voulaient acheter de la drogue", témoigne-t-elle. De son côté, le directeur de l'école élémentaire, Gérard Valladier déclare voir "parfois des voitures immatriculées du Vaucluse... Ce sont des jeunes qui ramènent de l'alcool et font la fête ! Des plus âgés viennent aussi... Certainement vendre de la drogue". La drogue, un fléau national qui lui, ne regarde ni les classes sociales, ni les secteurs géographiques !

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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