Vendredi, en fin de matinée, deux cérémonies sont venues égayer les locaux de l’Ecole Nationale de Police de Nîmes. La première voyait une bonne centaine de jeunes hommes et de jeunes femmes devenir gardiens de la Paix après un an de formation. Issus de la promotion Anne Pavageau, du nom de cette jeune policière et maman tuée en octobre 2011 d’un coup de sabre en Préfecture de Bourges, les futurs gardiens de la Paix ont été récompensés de leurs efforts. Hugues Bousiges, Préfet du Gard, lit le discours responsabilisant du ministre de l’Intérieur : « Etre gardien de la Paix, c’est protéger les libertés et défendre les institutions de la République. La population a besoin de vous. Vous êtes les premiers garants de la paix. Cet engagement vous honore et vous oblige aussi ». A la fin du discours, les gardiens de la Paix ont lancé, dans un grand cri de joie, leurs képis en l’air pour marquer cette journée qui restera probablement inoubliable pour beaucoup d’entre eux.

Quelques minutes plus tard, la deuxième cérémonie commençait. Cette fois, elle mettait à l’honneur Henri Castets,  Directeur de l’Ecole de Police de Nîmes. Pour lui aussi, on ne doute pas que cet instant a été inoubliable. Devant ses collègues, ses amis, sa famille, Hugues Bousiges a remis au policier les insignes de chevalier de l'ordre national de la Légion d'Honneur vantant ses mérites dans un discours très élogieux : « Comme l’étoile à cinq branches que je vous remets, j’ai donc choisi cinq mots clés, cinq qualités parmi les nombreuses que vous possédez : La fidélité, la rigueur, le sang-froid, l’ouverture d’esprit et la passion ». Emu, Henri Castets a reçu sa distinction sous les applaudissements des centaines de policiers qui ont fait le déplacement pour rendre hommage à leur patron. Un signe de plus du respect porté au policier décoré.

Tony Duret

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