Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 01.01.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 207 fois

HALLES DE NÎMES : Le stationnement, au coeur du mécontentement des étaliers et clients

"Il y avait moins de monde aux Halles de Nîmes cette année". Tel est le sentiment des commerçants de la galerie marchande la plus renommée de la ville... En cause : la cherté des prix, la crise, mais aussi le stationnement "difficile et onéreux", dénoncé à l'unisson par les étaliers et clients. 

Les Halles de Nîmes, un lieu où se croisent petits et grands, aisés et moins fortunés… Dimanche dernier, le moral des commerçants n'était pas au beau fixe ! "Demandez à n'importe quel étalier, ils vous diront tous la même chose : il y a moins de monde cette année", assure Jean-Luc, du stand Le Quinoa. "On va dire que c'est bizarre (…) Un coup, vous avez beaucoup de monde, un coup, plus personne", explique Angélique, de la Ronde des fromages.

Bilan de l'année mitigée pour les commerçants des Halles.

Si beaucoup de commerçants font grise mine, Audrey affiche un radieux sourire :  "j'ai beaucoup vendu,  surtout des macarons et des bûches". Elle l'affirme sans complexe : "c'est vrai que ma clientèle est plutôt aisée". A 70 euros le kilo de fraises confites et 14,50 euros la boîte de mendiants, cela peut s'expliquer… "Il faut dire que les produits son chers ! Quand on en voit certains à 150 euros le kilo… Il faut peut-être arrêter ! ", s'indigne Jean-Luc. "C'est vrai que ce sont des produits locaux, de qualité. Mais parfois, on peut trouver des produits semblables au supermarché qui sont beaucoup moins onéreux", explique Robert, un client de 70 ans.

Pour les commerçants, une autre raison "plombe" l'affluence : le stationnement. "Parkings, Parcmètres… Tout est payant. Et c'est très difficile de trouver une place", avance Angélique. Le stationnement, un sujet qui alimente volontiers les conversations des clients : " c'est très cher, 3 euros de l'heure. Et moi qui habite au Nord de la ville, je ne peux va venir en trambus ! ", explique Linda, venue faire ses courses.

A ses côtés, ses amis plébiscitent : "10 euros pour une journée… Ce n'est pas donné. C'est vrai qu'il y a un système de carte. Les commerçants peuvent nous donner quelques heures gratuites. Mais ils ne le font pas tous, et il faut une carte spéciale", explique Hugues. Avant de reconnaître : "ça demande une organisation".

"Les gens préfèrent aller acheter dans les grandes zones d'activités où les parking sont gratuits et où il y a tout", déplore Angélique. Le stationnement, voilà un sujet dont vous n'avez pas fini d'entendre parler à moins de deux ans des municipales.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio