Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 04.01.2013 - tony-duret - 1 min  - vu 201 fois

NÎMES : La lutte, c’est aussi dans les rues de la ville pour Nathalie Arthaud

Nathalie Arthaud, Lutte Ouvrière.

Ce matin, à la sortie des Halles sur l’avenue du Général Perrier, le visage familier de Nathalie Arthaud – pour ceux qui ont suivi la campagne présidentielle – s’illumine à la vue des passants. Certes, la quadragénaire n’a pas la notoriété de sa prédécesseur, une certaine Arlette Laguiller et ses six candidatures aux présidentielles. Mais Nathalie Arthaud a cette même détermination à échanger, se confronter à d’autres points de vue et tenter de convaincre son interlocuteur. C’est ce qu’elle a fait ce matin dans les rues de Nîmes.

La porte-parole de Lutte Ouvrière explique le pourquoi de cette visite : « Je suis venue pour discuter avec les gens. Nos camarades nîmois, une dizaine au total, assurent une présence militante régulière. Je viens me joindre à l’équipe de temps en temps ». Très vite, celle qui a totalisé 0,56% des voix au premier tour de l’élection en mai 2012, revient sur la politique de François Hollande : « Les gens ont compris que la messe est dite, que les travailleurs n’ont plus rien à attendre. C’est une déception pour certains et une résignation pour d’autres ». Avant de s’en prendre aux plus fortunés, sujet porteur en ce moment : « Les riches ne se gênent pas pour pleurnicher quand il faut payer plus d’impôts. La crise, c’est un mauvais moment à passer pour tout le monde. Mais ce sont quand même les riches les plus capables de payer ».

Pour discuter de vive voix avec Nathalie Arthaud, il suffit de se rendre dans les rues du centre-ville jusqu’à 18 heures (dans le secteur de la Place de l’Horloge et des Halles). Sinon, vous pourrez la croiser demain à Avignon.

TD

Tony Duret

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