Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 09.01.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 104 fois

SOLDES D'HIVER Les Nîmois ne se bousculent pas au portillon !

Soldes

Pour cette première matinée de soldes d'hiver, les Nîmois ne se sont pas bousculés aux portes des boutiques, même si les rues de l'écusson étaient loin d'être désertes. Postée depuis 8h, Aurélie, qui distribue des prospectus pour une entreprise de service à la personne, explique : "on a décidé de distribuer aujourd'hui, parce que ce sont les soldes. Mais il n'y a pas grand monde, c'est comme un samedi après-midi".

Si les soldes ont perdu de leur superbe, depuis la naissance des soldes flottants et l'arrivée des ventes privées sur le net, la crise et "l'après Noël", ne sont pas non plus étrangers à la diminution des achats… Sortant de Promod, Stéphanie témoigne : "il y a ceux comme moi, qui ont reçu de l'argent à Noël et qui viennent le dépenser. Je me suis fixée un budget de 500 euros. 200 euros pour moi et 300 euros pour mes enfants". Mère de deux petits bouts de choux, d'un an et de deux ans, Stéphanie en profite pour faire des "achats de nécessité".

Lorsque l'on fait un petit tour du propriétaire, certaines boutiques de l'écusson font carton plein, comme la parfumerie Marionnaud où les clients n'hésitent pas à faire chauffer la carte bleue dés le début de la matinée ! De -30% à -70%, "nous avons surtout des rabais de -30%", première démarque oblige. L'affluence est aussi au rendez-vous du côté d'Etam Lingerie où les clientes font la queue à la caisse….

Cependant, certains commerces font grise mine, comme Minelli, qui n'attire pas, pour l'instant, les foules ! Les achats de nécessité semblent avoir pris le pas sur les petits plaisirs consuméristes des soldes… Affaire à suivre, du moins jusqu'au 12 février, fin de la période des soldes.

C.M

coralie.mollaret@objectifgard.com

Pour la petite histoire… 

Les soldes, ce "sport d'hiver", ont des origines très anciennes. C’est au XIXe siècle que Simon Mannoury, fondateur du magasin le Petit Saint-Thomas, a l’idée de vendre ses invendus à prix bradés lors de déstockages saisonniers. Si bien qu'en 1900, une loi fixa la durée des soldes à six semaines en hiver et en été. Mais cette ère semble révolue avec la crise, les ventes sur Internet et les soldes flottants.

Coralie Mollaret

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