Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 10.01.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 357 fois

NÎMES "Le PIMMS en danger" : Les salariés se mobilisent pour soutenir leur directeur

Mohamed Mazouzi (à droite), directeur du PIMMS de Valdegour devrait être licencié dans les jours à venir. Photo DR/S.Ma

Cette affaire qui concerne le quartier de Valdegour à Nîmes vient quelque peu entacher l'image de l'association PIMMS créée en janvier 2001, quelques semaines après l'inauguration d'un nouveau local au cœur de Pissevin, situé 2, place Roger Bastide.

Ce jeudi 10 janvier, les 12 salariés du PIMMS accompagnés d'une poignée d'habitants du quartier se sont rassemblés devant le local de l'association. Un drap marqué du slogan : "PIMMS en danger !" traduit le malaise ambiant. Un malaise qui s'est installé depuis l'arrivée de la nouvelle présidence à la tête de l'association au niveau local dont Julien Plantier, s'il ne faut nommer que lui. "Un budget voté à minima sous prétexte de la crise économique, soit 550 000€ pour l'année alors qu'on aurait pu espérer plus, une absence de projet associatif et social, des décisions prisent à huit clos..." Autant de couacs qui ont motivé Mohamed Mazouzi, directeur du PIMMS de Valdegour depuis sept années, à faire une demande de rupture conventionnelle pour cause de désaccord avec la présidence. "Il y avait une mésentente certaine entre nous et avant qu'il n'y ait conflit, j'ai demandé à partir. On m'a ordonné de retirer cette demande, j'ai désobéi." Depuis Mohamed Mazouzi est sous le joug d'une sanction disciplinaire.

Restera-t-il ou non à la direction de la structure ? Au sortir d'un conseil d'administration qui a eu lieu ce jeudi 10 janvier au centre socio-culturel et sportif de Valdegour en présence de Julien Plantier, l'homme ne connaît toujours pas son sort : "Rien ne m'a encore été confirmé. La rumeur court d'une mise à pied la semaine prochaine suivie de mon licenciement". Interrogé sur cette affaire,  Julien Plantier, conseiller municipal de Nîmes, délégué à la Jeunesse, commente : " Je n'ai jamais souhaité le départ de Mohamen Mazouzi. C'est lui qui nous a signifié sa volonté de quitter la structure. En outre, vu le contexte financier de l'association, nous ne pouvons pas nous permettre un licenciement par accord mutuel". Et d'ajouter à valeur de complément à ses explications "que toute décision est prise au niveau du conseil d'administration de l'association et non de son seul président. Nous allons commencer à travailler avec les salariés pour améliorer leurs conditions de travail". Dont acte !

Les salariés du PIMMS de Valdegour et les habitants se sont mobilisés ce jeudi 10 janvier 2013. Photo DR/S.Ma

L'inquiétude des salariés et des habitants

Un directeur qui s'en va, un budget à flux tendu, les salariés du PIMMS de Valdegour qui reçoivent jusqu'à 50 personnes par jour, craignent pour la survie de leur structure qui a pour vocation d'accompagner la population dans la recherche d'emploi, la médiation sociale et la relation entreprise. Les habitants aussi s'inquiètent : "Encore une fois, le quartier va être privé d'un service de proximité qui nous est favorable, qui nous aide à nous en sortir. Il y en a ras-le-bol, ce sont encore les habitants qui sont laissés de côté !"

S.Ma

Stéphanie Marin

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