Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 12.01.2013 - abdel-samari - 1 min  - vu 136 fois

TRAIT POUR TRAIT La rose a de foutues épines

Voilà une affaire dont le Parti socialiste gardois qui fut déjà dans la tourmente lors du bras-de-fer des dernières élections régionales entre Georges Frêche et Hélène Mandroux, se serait assurément bien passé.  L'une de ses salariées permanentes, par ailleurs candidate aux élections cantonales sur le bassin d'Alès et suppléante du député Fabrice Verdier, vient d'être confondue pour un important détournement de fonds, au préjudice du Parti socialiste du Gard et de ses militants.

Et la secrétaire qui a confessé les faits, n'aurait visiblement pas joué petit bras, puisque durant ses cinq à six années d'activité, elle aurait pioché dans la caisse à hauteur de 100 000 € minimum. Un sacré pactole, que l'audit en cours confirmera vraisemblablement d'ici le milieu de la prochaine semaine. Le pot aux roses a été découvert par le nouvel secrétaire fédéral, Stéphane Tortajada, lorsqu'il a mis le nez dans les comptes. Là, des surfactures, ici, des chèques endossées par la permanente. Ici et là, des malversations en veux-tu en voilà, qui vaudront à l'indélicate employée d'être poursuivie pour faux en écritures et détournement de fonds.

Désireuse de régler cette affaire privée de façon irréprochable, la fédération du PS gardois a tour à tour réuni une cellule de crise, informé elle-même l'opinion de ces détournements et mandaté deux avocats, Mtres Marce et Phung, pour défendre ses intérêts. Dans cette affaire, on imagine que le plus embarrassé n'est autre que Fabrice Verdier, dont la vigilance a été plusieurs fois prise en défaut : d'abord en recrutant cette secrétaire alors qu'il était secrétaire fédéral du PS du Gard, ensuite en lui offrant sur un plateau sa suppléance. La rose peut avoir parfois de foutues épines.

Abdel Samari

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