Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 13.01.2013 - tony-duret - 3 min  - vu 150 fois

HBCN – FLEURY : 25-23. Énorme !

Les Lionnes du HBCN en course pour les play-off. Photo d'archive.

Après la victoire des crocos, en football, vendredi soir chez le leader nantais, c’est aujourd’hui les lionnes du HBCN qui ont réalisé une énorme performance. Elles se sont imposées face à Fleury, une équipe qui, avant le coup d’envoi, était deuxième à égalité de points avec Metz et à six points des nîmoises. Au terme d’un match où le public est passé par toutes les émotions, les joueuses de Christophe Chagnard ont démontré une fois de plus qu’il sera difficile de venir les battre sur le parquet du Parnasse, une terre bien difficile à prendre.

En début de match, l’œil du spectateur doit d’abord s’habituer à distinguer les lionnes, en rouge, des joueuses de Fleury en rose et noir. La confusion est proche. Côté nîmois,  Nicky Houba garde les buts et le coach nîmois a décidé de faire débuter Charlène Clavel, Estelle Nze-Minko, Camille Ayglon, Nina Jericek, Camille Asperges et Blandine Dancette. Les premières à marquer sont les joueuses orléanaises qui se font aussitôt égaliser. Pendant les dix premières minutes, les deux équipes se suivent (4-4) et c’est Camille Asperges qui donne, pour la première fois du match, l’avantage au HBCN sur une bonne frappe plongeante (12eme). Cet avantage, les nîmoises vont le conserver et même le faire fructifier. Alors que le public siffle les joueuses de Frédéric Bougeant, l’entraîneur de Fleury, parce qu’elles font trop tourner la balle sans chercher à attaquer, les lionnes, impitoyables, infligent un cinglant 5-0 à leur adversaire qui connaissent un coup de mou. A la mi-temps, les équipes se quittent sur le score de 13 à 10 pour le HBCN. Un score logique qui récompense les joueuses les plus mordantes, les plus agressives et les plus adroites. Ce n’est pas volé.

Seulement, pendant la mi-temps, des doutes naissent dans les gradins. Les nîmoises vont-elles tenir sur la durée ? Les joueuses de Fleury vont-elles hausser le rythme ? Et le peuvent-elles ? Les réponses vont vite tomber et elles ne vont pas franchement rassurer les spectateurs. Manon Houette, la surdouée de Fleury qui marquera plus d’un tiers des buts de son équipe, se réveille. Et, en trois minutes, de la 30eme à la 33eme, Fleury va inscrire quatre buts d’affilée dont trois de la terrible Houette. En trois minutes, Fleury a repris l’avantage (13-14). Malin, Christophe Chagnard demande un temps mort qui stoppera l’hémorragie. Les nîmoises se reprennent et refont leur retard. Poussées par près de 2 500 spectateurs, elles reprennent même l’avantage par Estelle Nze-Minko (16-15). Dans la minute qui suit, telle une guerrière, Nze-Minko traverse le terrain, résistant aux accrochages de ses adversaires, et plante un deuxième but consécutif. Mais Fleury n’entend pas se laisser faire et revient au score. A moins de dix minutes de la fin, Fleury s'en sort même avec deux buts d’avance (20-22) sur les coéquipières de la capitaine Nicky Houba.

C’est alors que le match devient fou. Dans les tribunes, l’ambiance est survoltée. Chaque faute, chaque arrêt, chaque but est l’occasion de sifflets, de cris de joie et d’applaudissements. Et sur le terrain, les lionnes sortent les crocs. A deux minutes de la fin, Ayglon remet les deux équipes à 23-23. Le stade est debout. Dancette et Jericek inscrivent les deux derniers buts nîmois dans une ambiance indescriptible (25-23). Le Parnasse s’est transformé en chaudron. Les joueuses de Fleury ont compris que la messe était dite. Au coup de sifflet final, les lionnes, folles de joie, se regroupent au milieu du terrain et forment un cercle joyeux qui tourne dans tous les sens. Un cercle que l’on aimerait bien revoir le 26 janvier contre Issy Paris et trois jours après contre Metz. Bravo les lionnes !

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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