Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Pourquoi ont-ils choisi de faire une étape ou un peu plus à Nîmes ? Hier matin, au Carré d’Art, les nouveaux nîmois étaient réunis pour rencontrer l’équipe municipale mais aussi pour se faciliter la vie et découvrir toutes les associations, toutes les activités, toutes les sorties (…), que proposent notre jolie cité. Quatre couples ou personnes seules se sont présentés. Des nouveaux Nîmois qui vous saluent bien.

Soizic, 33 ans :

« Je suis arrivée à Nîmes il y a six mois. Avec mon compagnon, nous avons fait la route de Châteauroux où vit encore toute une partie de notre famille. Mon compagnon, qui est militaire, a été muté à Garons. Nous avons eu beaucoup de difficultés à trouver un logement. Il fallait gérer ça à distance et c’était vraiment compliqué. On a finalement trouvé notre lieu de résidence grâce à l’armée. On ne connaissait pas du tout la ville de Nîmes. L’environnement, son l’histoire, son passé, nous ont plu. On découvre petit à petit et on prend d’ailleurs plus de temps maintenant que cet été quand il y avait un monde pas possible. J’en profite aussi pour dire que j’ai énormément de mal à trouver du travail. Je suis infirmière libérale remplaçante ».

Christophe et Marion, 35 et 31 ans :

« Nous avons quitté Paris pour des raisons professionnelles. Je suis chirurgienne et mon compagnon est infirmier anesthésiste à l’hôpital. Nous sommes arrivés à Nîmes en novembre et nous avons commencé à travailler il y a peu. C’était début janvier. Nous, on connaissait déjà la ville et on a choisi de s’y installer pour la qualité de vie. Ici, on trouve les gens très accueillants ».

Francis et Anita, 48 et 55 ans :

« Nous sommes de Lille. Je travaille dans le secteur de la restauration et j’ai été muté à Nîmes à ma demande. Anita, elle, est retraitée. Ce qui nous change par rapport à Lille, c’est le soleil. Depuis fin octobre, date à laquelle on s’est installé, on n’a pas trop eu le temps de visiter. Et les premiers Nîmois que l’on a croisés sont gentils. Pourtant, on nous avait dit : « dans deux ans, vous serez de retour ». Il y a beaucoup d’à priori sur les gens du sud. Nous, ce que l’on recherche, ce sont des associations pour avoir une vie sociale ».

Marylène :

« J’étais infirmière libérale à Aix-en-Provence. Je suis arrivée en juillet et j’ai apporté ma mère avec moi dans mes bagages. Je suis venue ici parce que c’est plus vert qu’Aix, que mon papa était Gardois et que nous avons une maison de famille à Gajan. J’ai déjà vécu la feria des vendanges. Je suis très étonnée parce qu’il y a toujours quelque chose à faire et les travaux ont bien changé la ville. Les gens sont gentils et serviables. Les commerçants sont sympas. C’est presque des vacances ! »

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com