Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 15.01.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 191 fois

GUERRE AU MALI Le Plan vigipirate renforcé dans le Gard

Photo d'illustration. DR

Ce week-end, suite à l'intervention française au Mali, la France est passée du niveau rouge à rouge renforcé. Les risques d'attentats étant plus élevés, la vigilance l'est tout autant sur trois axes en particulier : ceux des transports terrestres et aériens, sur les sites sensibles (les lieux de culte, les sites militaires ou les lieux de grande fréquentation...) et sur les communautés originaires de la zone concernée.

En l’occurrence, le Mali et la Somalie. Une communauté qui, dans le Gard, concerne moins de 200 personnes avec les enfants. Dès qu'il a pris connaissance du renforcement du plan vigipirate, le préfet Hugues Bousiges en a aussitôt fait part aux forces de l'ordre ainsi qu'au Ministère de la Défense.

Pour rappel : depuis 4 jours, la France mène une opération militaire au Mali baptisée "serval". Des frappes aériennes ciblées, dans le nord du pays, où sont situées les bases arrières des groupes islamistes. Objectif : protéger les ressortissants français, mais aussi les intérêts économiques de la France, suite à une offensive de grande ampleur lancée, par ces terroristes, la semaine dernière.

Au 31 décembre 2011, 4 815 Français étaient enregistrés au Mali, selon la Maison des Français et de l'Etranger. L'hexagone détient aussi beaucoup d'intérêts économiques dans cette zone sahélienne, notamment avec l'exploitation de l'uranium au Niger, par le géant Areva.

Hier, des jihadistes, basés dans le nord du Mali, ont menacé de "frapper le coeur de la France".

Au Sahel, Aqmi détient quatre employés du groupe nucléaire français Areva et de son sous-traitant Satom, enlevés au Niger, et depuis novembre 2011 deux Français capturés dans le nord du Mali. Parmi ces otages figure le Gardois Daniel Larribe. Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense a affirmé, dimanche, que la vie des otages français au Sahel aurait été « encore plus » en danger si l’opération militaire contre les islamistes au Mali n’avait pas été déclenchée.

Tony Duret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio