Vous l'ignoriez peut-être, mais la France est touchée par... une crise. Et oui ! Et si au quotidien elle impacte sur le comportement et le portefeuille des français, les politiques aussi, pour montrer qu'ils sont proches du peuple et qu'ils ont les mêmes problèmes que lui,  vivent la crise à leur manière. Ainsi, depuis quelques années, Damien Alary, président du Conseil général et Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes et président de Nîmes Métropole ont troqué certaines de leurs cérémonies de vœux au profit d'actions "humanitaires" et "caritatives" bien plus nobles. Adieu petits-fours raffinés de la pâtisserie Noailles et autres courbettes courtoises faites aux amis et faux-… Amis ! Et bonjour actions généreuses, comme l'achat d'un robot médical ou signature de chèques aux associations caritatives locales !

A ce jeu là, c'est Damien qui est parti en tête… A défaut d'avoir le ventre creux, il a eu le nez creux et a fait un joli pied de nez à son ami de toujours, Jean-Paul qui, ne voulant pas se faire moucher, a aussitôt répliqué. Voilà que depuis deux ans, le sénateur maire a mis un terme à ses vœux à la population. Le cœur sur la main, il a décidé de verser  15.000 euros à trois associations locales. Ce qui n'est pas un luxe par les temps qui courent, alors que l'Europe revoit à la baisse les subventions attribuées à ces dernières. Une opération réalisée sous le feu des projecteurs. "Une opération com'", diront certaines langues perfides nîmoises désireuses de faire causer au bistrot des Halles... Nos amis anglo-saxons, eux, résument l'affaire par ces mots : "La charité couvre de nombreux péchés".

Et après tout, au diable les critiques de rabat-joies mal léchés et d'insatisfaits mal embouchés. Si toute la classe politique nationale s'adonnait à cette pratique, peut être qu'à grande échelle ces petites actions feraient du bien à la population entière. Les efforts de "solidarité" réclamés par le gouvernement aux Français peuvent aussi s'appliquer dans l'autre sens! A bon entendeur...

La rédaction.