Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 30.01.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 171 fois

JOGGEUSE TUÉE : L'ADN enfonce le suspect. Son portrait-robot publié en exclusivité par Europe I

Gilles Soulié, directeur du SRPJ de Montpellier et Stéphane Bertrand, (à droite), procureur adjoint

Il nie en bloc, reste évasif sur son emploi du temps et ne convainc pas les enquêteurs sur ses blessures aux mains. Les dénégations du suspect, interpellé hier dans le cadre du meurtre de la joggeuse, vont être bien faibles face aux éléments scientifiques qui sont, eux, bien réels et établis. L'ADN de cet anglais de 32 ans a été retrouvé sur des objets découverts sur la scène de crime, c'est ce que vient de confirmer Stéphane Bertrand, procureur adjoint de Nîmes.

Le portrait-robot du suspect publié ce mardi en fin de journée, en exclusivité, sur le site d'Europe I. Les enquêteurs se sont dits impressionnés par la ressemblance avec le suspect. • Picasa

"Comment on en arrive là ?, interroge Stéphane Bertrand. On a analysé la scène de crime, analysé les preuves. Puis on a fait une enquête de voisinage en balayant large. On a eu trois témoignages qui ont été recoupés et on a pu établir quasiment un portrait robot. D'ailleurs, les enquêteurs ont été surpris par la ressemblance entre le suspect et le portrait robot". Incontestablement dans cette affaire, si la culpabilité du britannique est avérée, il faudra souligner l'excellent travail des enquêteurs du SRPJ de Montpellier qui, dès qu'ils se sont vus confier l'enquête, ont passé des heures, des jours à entendre les voisins à la recherche du moindre indice. Une travail de fourmi qui a fini par payer. "Dans la nuit, les prélèvements ADN du suspect ont été envoyés au labo. En fin de matinée, ça 'matche' (ça correspond, NDLR)", développe le procureur adjoint. Sur ses blessures aux mains, l'anglais a avancé une explication qui n'a pas tenu la route: "Il nous a dit qu'il avait bricolé dans son jardin le jour des faits. On a vu avec lui qu'il n'était pas possible qu'il se soit fait de telles blessures...", détaille Gilles Soulié, le directeur du SRPJ de Montpellier.

La suite ? "J'ai prolongé sa garde à vue, reprend Stéphane Bertrand, et les auditions vont être plus serrées. Il pourrait y avoir une ouverture d'information demain en fin de matinée". A suivre...

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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