Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 29.01.2013 - tony-duret - 1 min  - vu 818 fois

NÎMES : Julien Sanchez porte plainte contre Eric Emmanuelidis, procureur adjoint

Julien Sanchez accompagné de son avocat Maître Wallerand de Saint-Just

Julien Sanchez accompagné de son avocat Maître Wallerand de Saint-Just

Le 18 janvier dernier, Julien Sanchez, conseiller régional du Front National, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nîmes avec deux co-accusés. La justice reprochait à ces deux derniers des commentaires racistes et à Julien Sanchez de les avoir hébergé sur son profil Facebook. (Lire notre article)

Lors de cette audience, au moment de son réquisitoire, le procureur Eric Emmanuelidis a tenu des propos que l'élu du Front National a trouvé inacceptable. Dans une lettre adressée à la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, Julien Sanchez s'indigne des mots choisis par l'homme de loi :" les propos tenus par votre procureur adjoint (« minable », «petit homme », «aigri », « amer», « élu de pacotille », « petit singe   adolescent attardé », et même  éjaculateur précoce » ?!)  sont des injures inadmissibles et infondées qui dépassent largement le cadre de sa mission, ainsi que des outrages a élu".

Joint par téléphone, Julien Sanchez estime que "cette plainte peut être instruite" dans la mesure où celle de "Leïla Tellaa a été prise en compte pour les mots 'Kiss à Leïla'". Il espère au moins une sanction disciplinaire :"S'il n'y a aucune sanction, on ira au pénal. Le procureur n'est pas au-dessus des lois". Cette plainte de Julien Sanchez a été largement soutenue au sein de son propre parti. Son président d'honneur, Jean-Marie Le Pen, a lui décerné "le prix du pauvre con de la semaine" au procureur adjoint nîmois. Pas évident que ce prix apaise les esprits.

TD

Tony Duret

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