Depuis dix ans, la ville de Nîmes s’est appliquée à améliorer l’état du centre-ville à travers la restauration de la Maison Carrée, de l’avenue Feuchères, de l’Esplanade… Des travaux qui, on le sait, ont parfois valu à la municipalité quelques coups de gueule des commerçants et des riverains. Aujourd’hui, même si tout n’est pas parfait, les tensions semblent apaisées. Dotée d’un centre-ville tout neuf, l’équipe de Jean-Paul Fournier veut désormais en faire une arme de séduction massive.

Et pour se faire, l’idée développée par Franck Proust, hier lors d’un point presse, est simple et pourrait se résumer ainsi : on ne fait pas n’importe quoi dans les rues de la ville. Plus concrètement, les nîmois ne se retrouveraient plus avec des commerces similaires côte à côte ou dans la même rue. « Le centre-ville est la plus belle des galeries marchandes. Nîmes doit être une ville où l’on s’assoit, où l’on reste longtemps. Il faut redynamiser les commerces du centre-ville », développe le député européen et premier adjoint de Jean-Paul Fournier.

Pour ne pas faire n’importe quoi et pour ne pas, comme le rappelle Proust, piquant, « qu’il y ait trop de kebabs dans une même rue » comme le craignent certains de ses adversaires, la ville créée une « direction commerce *», un espace qui sera situé au 1 rue de l’Hôtel Dieu à Nîmes et qui abritera 19 personnes chargées d’établir une stratégie pour les commerces, d’accueillir et de faciliter les démarches des commerçants. Une direction commerce qui aura vocation à être « un outil  de persuasion », continue Franck Proust.

Enfin, la ville entend se réapproprier les fonds de commerce qui seront vendus et qui intéresseront la municipalité. Ainsi, elle donnera son accord à l’un et refusera l’implantation de l’autre sur la base de l’intérêt général et de la diversité commerciale voulue pour le centre nîmois.

* Contact de la direction commerce (04 66 76 71 72)

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com