ALÈS Archives dépoussiérées : Le résistant Marceau Farelle n'a pas été tué par la Gestapo
"Ils ont demandé Marceau le coiffeur, Ils l'ont emmené comme un chourineur, Ils l'ont rapporté - faut bien qu'on l'éduque, Quelques jours après, un trou dans la nuque... Lorsque la nuit tombe, il quitte sa fosse, Et s'en vient errer sur le bord du Causse." Le poème signé Wierbolowich dit "Monsieur André", critique littéraire de l'Humanité, confirmait la pensée de chacun : L'illustre résistant Marceau Farelle, celui-là même qui a donné son nom à l'esplanade de Florac en Lozère, là-même où il avait installé son salon de coiffure au tout début des années 40, est mort assassiné par la Gestapo. Une certitude qui, 70 ans après les faits, ne pouvait être remise en cause... Jusqu'à ce que les policiers alésiens remettent de l'ordre dans leurs archives et découvrent ce lundi 4 février un dossier poussiéreux daté du mois de février 1946. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'en l'ouvrant, ils découvrirent un monceau de papiers, le fruit d'une enquête sur les circonstances de la mort de Marceau Farelle réalisée par leurs homologues de l'époque à la demande du service de recherche des crimes de guerre de Montpellier.
Au fil des pages, l'histoire se raconte agrémentée de nombreux témoignages dont trois sont particulièrement explicites quant à l'épisode du décès de Marceau Farelle : Le 31 octobre 1943, des membres de trois familles alésiennes s'étaient rendus dans les bureaux de la Gestapo à Nîmes pour livrer des colis de vêtements à leurs enfants, de jeunes résistants. Dans leurs témoignages recueillis par la police d'Alès à la fin des années 40, tous trois affirment avoir attendu dans une pièce où se trouvait Marceau Farelle. Ce dernier aurait profité d'un moment d'inattention d'un policier allemand pour s'emparer de son arme et se tirer une balle dans la tête. Un acte héroïque pour s'assurer de ne pas céder à la délation sous la torture, en somme. Le 4 novembre 1943, la dépouille de Marceau Farelle sera rapatriée sur les terres lozériennes. Le 12 août 1947, la mention "Mort pour la France" est ajoutée à son acte de décès.
Stéphanie MARIN
stephanie.marin@objectifgard.com
Actualités
Voir PlusAlès-Cévennes
BOISSET-ET-GAUJAC Les écoliers prendront part dès lundi à la semaine olympique et paralympique
Actualités
GRAU-DU-ROI Les stars s’affrontent dans les arènes, en triplette
Actualités
GARD Découvrez les activités et sorties incontournables à ne pas manquer ce week-end !
Actualités
GARD Opération "collèges morts" : 30 % d'élèves absents selon les syndicats
Actualités
MÉJANNES-LE-CLAP Découvrez le nouveau spectacle "Immersion" dans la grotte de la Salamandre
Actualités
DIRECT VIDÉO Le Club Objectif Gard : le grand débat des municipales à Pont-Saint-Esprit
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce jeudi 25 avril
Actualités
NÎMES La 3e édition de la Journée du handicap et du parasport est reportée
Alès-Cévennes
ALÈS La CGT annonce un 1er mai placé sous le signe de la paix et de la solidarité
Actualités
OCCITANIE Le club des organisateurs d’évènements sportifs d’Occitanie est lancé
Actualités
SAINT-CHRISTOL-LÈS-ALÈS Le nouveau Weldom a ouvert ses portes
Actualités
GARD Les inscriptions pour la Veni Vici sont ouvertes
Actualités
NÎMES Naissances, décès : l’état civil du jour
Actualités