La prolifération des sangliers en zone urbaine à Nîmes pose des difficultés en matière de sécurité publique (accidents de circulation) et cause de nombreux dégâts aux cultures et jardins.

À la demande du maire de Nîmes, une réunion s’est tenue à l’hôtel de ville, le mardi 5 février dernier avec les sociétés de chasse, la fédération départementale des chasseurs, les lieutenants de louveterie, et les services de l’État afin d’examiner les mesures à prendre pour réguler les populations de sanglier. C’est ainsi qu’il a été décidé à l’unanimité des membres présents de prolonger la période pendant laquelle les chasseurs peuvent intervenir eux-mêmes pour réguler cette espèce. Les battues et les tirs à l’affût et à l’approche sont ainsi possibles jusqu’au 31 mars au lieu du 28 février.

Par ailleurs, les lieutenants de louveterie seront également dotés de cages de grande capacité pour capturer ces animaux dans le cadre des interventions administratives décidées par le Préfet.

En cas de besoin, des battues administratives mises en œuvre par les mêmes lieutenants de louveterie pourront être organisées bien que le contexte urbain les rendent difficiles.

En revanche, il n’est pas envisagé de  reconduire les tirs de nuit qui avaient été mis en place en novembre dernier.