Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 22.02.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 111 fois

NÎMES : La difficile présentation du Pacte National pour la Croissance, la Compétitivité et l'Emploi

De gauche à droite : Philippe Blachère, directeur de Pôle Emploi, Franck Proust, député européen et Françoise Dumas, député de la première circonscription du Gard.

Ce jeudi 21 février, en Préfecture du Gard, de nombreuses personnalités de la vie locale avaient fait le déplacement pour la présentation du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi. Un pacte qui compte 35 mesures et qui est destiné aux entreprises. Parmi les 35 axes, une mesure phare : le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) destiné à aider les entreprises dans l’embauche et l’investissement. Seulement, si l’on veut soutenir les entreprises françaises, il faudrait, au préalable, maîtriser le fonctionnement de ce crédit d’impôt. « Je n’ai rien compris ! A quoi ça sert ?, interroge le Préfet après avoir entendu des explications très techniques. On n’aurait pas pu inventer un truc plus simple ? », demande-t-il à haute voix en résumant ce que beaucoup pensaient en silence.

En face du Préfet, Françoise Dumas, députée de la première circonscription du Gard, semble aussi de cet avis : « C’est pour faciliter la vie des entreprises. Il faut revenir à des choses simples. En l’état, je n’y vais pas. Ca ne doit pas être un frein ». Chacun dans la salle y va alors de son explication de texte. Certains posent des questions sur un point mal compris, un peu flou. Si bien que la réunion de présentation ressemble davantage à une réunion de travail.

Malgré tout, on retiendra que ce plan prévoit plus d’embauches de jeunes en apprentissage dans les PME. Dans le Gard, cela signifie 25% de recrutement en plus d’ici 2017. Ce sera aussi l’occasion de voir le lancement d’une « Marque France ». On retiendra enfin que ce Crédit Impôt amènera un allègement de 20 milliards d’euros par an des coûts pour les entreprises, qu’il est accessible à l’ensemble des entreprises employant des salariés, imposées à l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur le revenu. Et que plus les entreprises ont de la main d’œuvre, plus ce crédit leur sera favorable. Depuis janvier, cinq dossiers ont été montés dans la région pour un montant de 750 000 euros.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

Tony Duret

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