Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 23.02.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 113 fois

FINALE DE LA COUPE DE LA LIGUE : Fin de match cruelle pour le HBCN

HBCN Issy Paris

HBCN Issy Paris

En finale de la coupe de la Ligue, le HBCN s’est incliné contre Issy Paris 23 à 21. Longtemps les supporters nîmois y auront cru. Pendant plus de 45 minutes, les lionnes ont mené au score avant d’être rattrapées puis dépassées dans les dernières minutes. Elles étaient pourtant si proches du but… 

Le coup d’envoi de cette 11ème finale de la coupe de la Ligue est donné par Jean-Pierre Papin, au stade Pierre de Coubertin, devant un public acquis à la cause des parisiennes. L’enjeu de cette finale est simple : décrocher le premier trophée de la saison et une place en Challenge Cup par la même occasion. Ce sont les nîmoises qui entrent le mieux dans ce match en prenant deux buts d’avance sur leurs adversaires au bout de cinq minutes de jeu (1-3). Le match est engagé. Touchée au front lors d’un contact, Camille Ayglon, ensanglantée, est contrainte de quitter le parquet parisien. Elle le refoulera quelques minutes plus tard avec un gros pansement noir sur le front. Mais pas question pour les joueuses de Christophe Chagnard de se laisser impressionner par les grands gabarits des parisiennes. Dans les buts, Houba fait son boulot et plutôt très bien avec 15 arrêts dans cette première demi-heure. En respectant les consignes de leur coach qui, pendant le temps mort, leur conseille de passer par les côtés, les nîmoises parviennent à conserver leur avance et même à l’améliorer avec ce dernier but de la mi-temps de Camille Ayglon sur le gong (10-13).

HBCN Issy Paris

La seconde période repart sur les mêmes bases et les lionnes creusent même l’écart à 12-16 après une jolie frappe croisée de Nze-Minko. Le temps mort demandé par Arnaud Gandais, l'entraîneur d'Issy Paris, va changer la physionomie du match. Il va en profiter pour opérer un changement tactique en défense qui gêne considérablement les nîmoises. A cela s’ajoute le réveil de deux joueuses parisiennes : la gardienne, Attingre, qui se transforme en muraille infranchissable, et celui de Signate qui envoie missiles sur missiles et qui, à elle seule, fait revenir son équipe à 16-16. Les nîmoises ne mèneront plus au score. Elles s’accrocheront jusqu’à la fin. 18-18 à la 20eme minute. 20-20 à la 25eme. Mais les parades d’Attingre vont finir par porter ses fruits. Et quand la fin du match sonne, ce sont les parisiennes qui ont l'avantage (23-21). Les nîmoises sont passées très près. Reste à savoir comment elles vont digérer cette défaite qui vient pourtant ponctuer un superbe parcours en coupe de la Ligue. Bravo aux nîmoises. En se disant que ce n'est que partie remise…

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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