Les mains de Jean-Paul Fournier, ici en sa qualité de président de Nîmes Métropole, et celles d’Elisabeth Viola, directrice régionale de la Caisse des Dépôts et Consignations, n’ont pas tremblé quand il a fallu signer deux prêts de 25 millions d’euros hier après-midi. Si les mains étaient fermes, l’ambiance était, elle, détendue. « Je suis une directrice régionale heureuse de signer ce protocole », commence Elisabeth Viola. L’accord en question porte sur deux projets phares portés par l’agglomération : la ligne 1 du TCSP avec un prêt de 9,7 millions d’euros sur 30 ans et le contournement ferroviaire des villes de Nîmes et Montpellier avec un prêt de 15,4 millions d’euros sur 40 ans.

Deux projets qui ont séduit la Caisse des Dépôts, organisme proche de l’Etat qui agit au service de l’intérêt général, comme le confirme sa représentante venue de Montpellier : « Ces projets sont porteur d’avenir, ils sont au service de l’attractivité du territoire. Nous avons la responsabilité d’employer correctement nos ressources puisque c’est l’épargne des français à travers le Livret A. On a regardé la fiabilité du projet qui était sans risque pour la caisse ». Par ailleurs, au moment du déblocage, Nîmes Métropole aura la possibilité de choisir entre 4 types de taux extrêmement avantageux, « républicains », dira Elisabeth Viola. Jean-Paul Fournier, lui, semble convaincu par cette formule et envisage de la poursuivre pour la ligne 2 du TCSP : « On aura à nouveau besoin de la caisse des dépôts », ajoute le président de Nîmes Métropole. Les deux partis n’ont donc pas fini de se voir.

TD