Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 02.03.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 278 fois

NÎMES 2003-2013 : Le CHU fête ses dix ans à Carémeau

Hôpital Carémeau de Nîmes.

Les anniversaires sont parfois l’occasion de faire un point sur le passé mais aussi de se projeter vers l’avenir, d’affirmer ses ambitions, de faire connaître ses désirs. Savoir ce que l’on veut être, devenir. A quoi l’on veut ressembler. Ce sont tous ces points que l'hôpital nîmois, installé depuis dix ans à Carémeau, a abordé hier à travers une conférence de presse de son directeur général Jean-Olivier Arnaud, de Michel Bazin, adjoint au maire et délégué à la santé et de Jean-Emmanuel de la Coussaye, président de la commission médicale d'établissement.

« C’est un événement très important pour la ville de Nîmes. L’hôpital est le premier employeur de Nîmes et du Gard et le deuxième en Languedoc-Roussillon derrière l’hôpital de Montpellier, développe Michel Bazin. Il a une particularité, c’est qu’il a atteint un équilibre financier, ce qui est très rare puisqu’on doit compter trois ou quatre établissements en France. Enfin, en chiffres, le budget du CHU c’est un million d’euros par jour, c’est 650 emplois créés depuis dix ans et c’est 80 millions d’euros d’investissements ».

Jean-Olivier Arnaud, lui, a regardé vers l’avenir : « Je veux que l’hôpital offre le soin à tous. Un soin de la meilleure qualité possible. Je veux aussi une continuité des soins et une meilleure prise en charge du patient ». Pour mener à bien tous ses projets, le directeur a évoqué plusieurs pistes. Comme une « collaboration indispensable entre le public et le privé », continue-t-il. Dans les faits, un projet de chirurgie cardiaque verrait le jour sur le site de la Clinique les Franciscaines d’ici quelques années tandis que le CHU verrait, lui, l'arrivée d’un bloc de neurochirurgie d’ici juin 2015. Celui-ci compterait 45 lits répartis dans quatre blocs.

Parmi les autres projets, on note l'agrandissement du site de gérontologie de Serre Cavalier. Un nouvel EHPAD de 10 000m2 permettra d'accueillir les résidents de l'actuel centre Raymond Ruffi appelé à disparaître. L'arrivée, fin 2014, du nouveau centre de cancérologie qui représente la moitié des investissements en 2012 (40 millions d'euros). L'ouverture du nouveau bâtiment de psychiatrie et de ses 130 lits. Seule ombre à ce tableau presque parfait, la rénovation de l'école d'infirmière de la rue Kléber. "Ca nécessite un accord de la Région qui n'entend pas augmenter ses subventions, explique le directeur général. On est coincé..." Tellement coincés que même un kiné ne peut rien y faire. Seul l'Etat semble désormais pouvoir se pencher au chevet de l'hôpital.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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