Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 05.03.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 227 fois

MOBILIER URBAIN France Collectivités, l'entreprise qui tire son épingle du jeu en temps de crise

 

Voilà un petit futé nîmois qui, dans le marasme économique et la dépression ambiante, a su se démarquer sur le marché du mobilier urbain. Portée depuis 2010 par Karim Bouchaba, l'entreprise France Collectivités a parié sur le net pour développer son activité : distribuer le mobilier urbain d'industries françaises aux collectivités et particuliers.

Ancien cadre dans de grands groupes, dont Karim veut taire les noms, c'est après un "licenciement abusif" que le Nîmois a décidé de se lancer à son compte. "J'avais beaucoup de contacts, sans quoi je n'aurai rien pu entreprendre".

Un carnet d'adresse bien rempli, de la volonté et de la suite dans les idées : "au lieu d'aller prospecter avec un catalogue dans les collectivités, les entreprises ou les associations, je me suis dit que j'allais faire un site Internet (…) Regardez, aujourd'hui lorsque vous avez besoin de quelque chose, vous le tapez sur Internet", explique le chef d'entreprise, qui n'a pas lésiné sur les moyens à mettre pour être référencé le mieux possible sur Internet.

Avec un portefeuille de 95 fournisseurs et 1400 clients, Karim Bouchaba est avant tout un "prestataire" : "nous regardons l'état du marché du mobilier urbain, nous essayons de repérer les meilleurs produits en fonction de leur qualité et de leur prix puis nous sollicitons les fournisseurs pour référencer leur mobilier sur notre site".  

Barrières de sécurité, portiques pour les enfants, poubelles et autres bar spécial féria, "ce sont surtout les collectivités qui nous sollicitent, mais l'on voit de plus en plus de particuliers venir à nous…", constate le jeune homme. Avant de préciser : "nous travaillons avec la mairie de Vauvert, de Garons, dans la région Paca et dans le Nord Est de la France". 

Défenseur du "made in France", France Collectivités reste vigilante sur les "normes à respecter". "C'est peut-être moins cher aujourd'hui en Chine, mais imaginez, si le produit n'est pas fiable et qu'il y a un accident sur un jeu pour enfants installé par la ville", illustre Karim Bouchaba. Avant d'avancer : "vous savez, pour l'instant c'est moins coûteux de produire en Asie, mais le peuple revendique de plus en plus certains droits. Bientôt, cela reviendra aussi cher, avec le transport de la marchandise et les dégâts que ce dernier peut occasionner".

"Aujourd'hui j'aimerais me développer d'avantage dans la région, créer une sorte de "call center" et embaucher des téléconseillères", conclut Karim Bouchaba, ce nouveau venu dans le monde de l'entreprenariat nîmois.

Pour en savoir plus : http://www.france-collectivites.fr

Coralie Mollaret

coalie.mollaret@objectifgard.com

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