Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 10.03.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 234 fois

PCF/PS P.Truddaiu apostrophe la députée F.Dumas

Le débat des accords sur la réforme du marché du travail s'exporte dans nos boulevards nîmois… Quitte à provoquer quelques frictions ! A travers un communiqué, Pietro Truddaiu, conseiller prud'hommes et membre du PC nîmois, demande à la députée PS Françoise Dumas de prendre position concernant l'ANI (accord national interprofessionnel). Dénoncé par la gauche de la gauche, la CGT et FO, le texte adopté en conseil des ministres, devrait arriver sur la table de nos parlementaires, début avril.

"Je vous ai adressé un courriel le 15 février 2013 en tant que conseiller prud'hommes honoraire, au sujet de l'accord national interprofessionnel (ANI) signé entre le MEDEF et des syndicats minoritaires (38% des voix) le 11 janvier 2013. Je vous demandais quelle serait votre position lors du débat qui doit transcrire en loi cet accord à l'Assemblée Nationale. A ce jour je n'ai aucune réponse de votre part", explique Pietro Truddaiu. Et de poursuivre :  "vous avez signé le 4 mars avec 100 députés socialistes un appel pour " une nouvelle démocratie sociale". Cet appel indique : "notre pouvoir, c’est d’abord celui de respecter la voie choisie par les partenaires sociaux en transcrivant dans la Loi, sans en modifier l’équilibre, l’accord qu'ils ont conclu". 

Pour le gouvernement, cette expièrience sociale démocrate, consistant à ériger des accords passés entre les partenaires sociaux en loi, s'inscrit dans la droite ligne du candidat Hollande, qui avait proposé durant sa campagne d'inscrire le dialogue social dans le marbre constitutionnel. Cependant, ces détracteurs houspillent sévère contre ce qu'il dénonce être un accord minoritaire, "les syndicats majoritaires ne l'on pas signé (…) Le texte n'est pas représentatif", avait déclaré Jean-Michel du syndicat FO, à l'occasion de la manifestation le 5 mars, à Nîmes. 

Pour le militant Pietro Truddaiu : "cet appel est une véritable trahison envers les salariés qui nombreux ont contribué à votre élection (…) Vous ne pourrez rester indéfiniment silencieuse ou vous cacher dans un appel de 100 députés pour éviter tout débat .Tôt ou tard, d'autres citoyens, des électeurs vous demanderont des explications et des comptes". En politique, comme dans la vie, une chose est certaine : on ne peut jamais plaire à tout le monde !

C.M

Coralie Mollaret

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